Rats, cafards, froid, humidité : Un « patrimoine » dont les jeunes migrants se passeraient bien
À l’occasion des Journées du Patrimoine, des jeunes en recours de Bois Blancs ont invité élu·es ...
Déambulation solidaire ce samedi 26 juin à 14h au Parc Richelieu à Calais contre les arrêtés interdisant les distributions de boissons et de repas !
Depuis le 11 septembre 2020, les arrêtés préfectoraux se succèdent pour interdire les distributions de nourriture et de boissons aux personnes exilées dans une grande partie de la ville de Calais. Nous atteignons ce mois-ci la onzième version de cette mesure scandaleuse.
Nous dénonçons ces arrêtés qui contreviennent aux besoins les plus élémentaires de chaque personne à savoir boire et manger. Le périmètre d’interdiction est devenu si grand qu’il ne permet presque plus aux associations de distribuer de la nourriture dans le centre ville de Calais. Chaque rue, chaque parking, chaque mètre carré de trottoir à été intégré à l’interdiction s’il offrait la moindre possibilité d’y mettre en place une distribution de repas.
Pourtant, l’État n’organise pas non plus de distributions de nourriture ou de boissons sur ces lieux où vivent plus de 150 personnes. Tout comme pour les centaines vivant à l’ouest de la ville d’ailleurs. Ces personnes doivent donc, chaque jour depuis 8 mois, se déplacer à plus de 4 kms de leur lieu de vie pour accéder à un repas.
Nous rejetons aussi ces arrêtés qui piétinent le principe de fraternité. Que veut donc bien dire ce principe, écrit sur les frontons de nos Mairies et reconnu à valeur constitutionnelle, si les autorités peuvent impunément interdire l’entraide dans sa formule la plus simple à savoir le partage de l’eau et d’un repas ?
La logique derrière ces arrêtés est aussi cruelle et vaine que les expulsions de campements. Elle est une autre manière de rendre encore plus vulnérables ces personnes déjà précaires et tenter de les chasser de leur lieu de vie. Elle est une autre tentative d’épuisement physique et psychologique.
Mais ces personnes, qui ont parcouru des kilomètres pour se retrouver bloquées à la frontière, nous compterons toujours à leurs côtés pour faire vivre en actes ce que les autorités ne cesse d’entraver au lieu d’encourager : la fraternité.
Nos gouvernants paraissant souffrir de multiples troubles de la mémoire, il va nous falloir leur rappeler haut et fort que manger et boire sont des besoins essentiels à la vie.
Auteur: Région Nord-Picardie
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Tribune dont La Cimade est signataire, publiée le 16 septembre 2024 dans Le Monde
Trois lundis par mois, une équipe composée de bénévoles et d’étudiant.e.s se rendent avec le ...
En partenariat avec le Conservatoire de Lille, Utopia 56 et les médiathèques de Lille et ...