Témoignage
AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
Annoncé mi-juillet, un collectif rassemblant une douzaine d’associations lot-et-garonnaises a ...
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Du fait de la pression policière à Menton, des personnes exilées tentent de passer la frontière depuis l’Italie dans les Alpes du Sud. Ce serait ainsi plus de 1 600 hommes, femmes et mineurs qui auraient tenté cette traversée risquée entre septembre et décembre 2017.
La présence de forces de l’ordre près des cols de montagne les poussent vers des accès non surveillés, périlleux et mettant leur vie et celle des secouristes en danger. Sur ordre du préfet, la gendarmerie patrouille nuit et jour sur la route du col, tous les personnes migrantes interpellées sont refoulées, sans même la possibilité de déposer une demande d’asile. Les mineurs qui devraient être mis à l’abri sont repoussés vers l’Italie, contraints de faire la route dans l’autre sens ou prendre encore plus de risques dans la montagne. C’est cette situation dramatique qui a conduit en 2017 La Cimade a contesté devant le Conseil d’Etat le rétablissement du contrôle aux frontières.
Alors que les athlètes olympiques se surpassent pour une médaille aux Jeux olympiques d’hier, des personnes exilés sont contraintes d’affronter -14 degrés sur un col escarpé, sans équipement, ni nourriture. Malgré la mobilisation de secouristes et de montagnards solidaires, des personnes migrantes sont mortes dans les Alpes et d’autres ont dû subir des amputions en raison du froid.
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Auteur: Service communication
