Dans l’Orne, La Cimade lance une campagne de financement participatif
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La ville de Caen compte 8 squats où sont abritées au total 450 personnes. Venant de tous les horizons, les habitants y sont logés car aucune autre solution d’hébergement ne leur a été proposée. Ces lieux leur permettent de retrouver une certaine dignité.
La ville de Caen compte 8 squats où sont abritées au total 450 personnes. Venant de tous les horizons, les habitants y sont logés car aucune autre solution d’hébergement ne leur a été proposée. Ces lieux leur permettent de retrouver une certaine dignité. Souvent, il y règne un véritable esprit d’entraide : une vie en communauté s’organise et différentes associations y proposent leurs actions. Cette subsistance est rendue possible par « l’AG de lutte contre toutes les expulsions », un collectif citoyen qui ouvre les squats puis en assure la bonne gestion. Sans ce collectif, toutes ces familles dormiraient à la rue. Chaque semaine, « l’AG » tient une réunion d’informations pour écouter les besoins des familles, préparer des actions en leur faveur, et organiser l’installation de potentiels nouveaux arrivants.
Le squat emblématique du « Marais » qui abrite 250 personnes est devenu un véritable espace de discussion politique et de culture. Les acteurs culturels normands, auteurs du récent Manifeste de l’hospitalité, tiennent à mettre en avant ce lieu unique en son genre. Au « Marais », on organise des concerts, des expositions, des conférences et des spectacles tous les week-ends jusqu’au 28 juin, date à partir de laquelle les habitants pourront être expulsés. D’ici là, les rencontres et les échanges tenteront de rendre leur quotidien « un peu meilleur ».
C’est ici que La Cimade organise des Ateliers Socio-Linguistiques hebdomadaires. Pendant 1h30, chaque jeudi soir, une équipe de bénévoles rencontre un groupe d’habitants désireux d’acquérir quelques notions de Français. C’est avant tout un moment d’échange convivial. Tout d’abord principalement masculin, ce temps de convivialité est devenu, aujourd’hui, un moment où les mamans prennent un peu de temps pour elles. Depuis le mois de juin 2018, une relation de confiance a été établie et les progrès de certains ont été considérables.
Auteur: Région Normandie
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