Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
Depuis le début de l’année 2024, les tentatives d’expulsion de personnes originaires de pays ...
Dans le cadre de la campagne Ni une Ni deux, des couvertures de survie ont été envoyées aux maires et au conseil régional d’Ile-de-France, ainsi qu’à Eric Woerth, Nadine Morano, Eric Besson et Marc-Philippe Daubresse, pour demander que toutes les femmes étrangères victimes de violences puissent accéder à leurs droits sociaux.
En effet, une femme sans papiers qui décide de fuir une situation de violences ne trouve souvent d’autre solution que de dormir dans les bus de nuit, les urgences des hôpitaux, les gares, ou même dans la rue. Sans titre de séjour, il est très difficile d’obtenir une place d’hébergement d’urgence, bien que l’accès aux centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), aux hôtels sociaux ou aux foyers maternels, n’y soit pas conditionné.
Confrontées à un manque de moyens et de places, les structures d’accueil ne peuvent, au mieux, que réserver quelques places aux femmes étrangères en situation irrégulière. Elles n’ont pas les moyens de les accueillir durablement, et ce d’autant plus que les perspectives de réinsertion sociale restent conditionnées à un titre de séjour. Ces femmes se voient alors généralement refuser un hébergement d’urgence, auquel elles ont pourtant pleinement droit.
Ce problème d’hébergement ne représente que l’un des obstacles auquel une femme étrangère victime de violences doit faire face lorsqu’elle décide de se protéger. Comment peut-elle fuir les violences et se reconstruire lorsqu’elle se voit refuser l’accès à un hébergement, à l’aide juridictionnelle ou l’ouverture d’un compte bancaire? Officiellement, ces droits ne sont pourtant pas conditionnés à la présentation d’un titre de séjour.
Une action citoyenne a prolongé cette distribution symbolique pour demander aux élu-e-s de s’engager en signant la Charte de la campagne.
– Par ailleurs, une action théâtrale et ludique est prévue le jeudi 8 avril à 19h place du Châtelet à Paris, avec la participation de la Compagnie Acidu et des prises de parole d’associations. Une « consultation ophtalmologique publique pour les préfectures » sera alors organisée afin de dénoncer les dysfonctionnements et les pratiques abusives qui représentent le quotidien des femmes étrangères victimes de violences, et pour demander l’application de la loi.
– Enfin, l’évènement de clôture de la campagne aura lieu le mercredi 14 avril au Lavoir Moderne Parisien, 35 rue Léon (18ème), à 19h. Ce sera notamment l’occasion de revenir sur le déroulement de la campagne, les actions menées et leur portée politique, mais aussi de rassembler les différents acteurs impliqués contre la double violence faite aux femmes étrangères et de donner la parole aux associations partenaires et aux élu-e-s engagé-e-s à nos côtés, tout en partageant un moment convivial autour d’un verre et d’un concert. Nous invitons largement à venir participer à cette soirée festive et politique, dont les détails seront mis en ligne sur le site.
Auteur: Service communication
Depuis le début de l’année 2024, les tentatives d’expulsion de personnes originaires de pays ...
Le festival Migrant’Scène commence le jeudi 9 novembre 2024 en Île-de-France et vous propose ...
Au moins trois personnes bénéficiant du statut de réfugié ont été enfermées à l’été 2024 au ...
A la fin de l'année scolaire 2023, l'équipe sensibilisation d'Ile-de-France a monté un projet ...