Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
COMMUNIQUE DE PRESSE CIMADE / MRAP 35 Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi ...
Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi 26 février, la rumeur commence à se ...
Johanna Rolland, maire de Nantes, samedi 14 juillet 2018 :
« La Préfecture m’a mise en demeure hier de demander l’évacuation du square Daviais, je ne le ferai pas parce je crois qu’il faut traiter la question à différents niveaux.
« Ce n’est que si chacune et chacun fait ce pas d’engagement qu’on pourra avancer pour trouver des solutions durables. »
Communiqué de la Ville de Nantes, jeudi 2 août 2018 :
« La Ville de Nantes ne peut accepter aucune nouvelle occupation sauvage de bâtiments municipaux, notamment lorsqu’ils sont destinés à une mission de service public social et éducatif. »
La maire de Nantes s’était posée comme la garante d’un accueil digne des personnes étrangères en situation administrative précaire dans notre ville dans un discours le 14 juillet dernier.
Le 2 août, elle revient sur sa position et acte la décision d’expulser le lycée Leloup-Bouhier, en plein milieu de l’été en dehors de toute urgence, sans en avertir ni les premiers concernés ni leurs soutiens, et une fois de plus sans propositions alternatives d’hébergement.
Cette position est incompréhensible et inacceptable pour les personnes sans solution d’hébergement, pour les associations qui les soutiennent de longue date et pour les citoyennes et citoyens nouvellement mobilisé·e·s qui découvrent les décisions d’expulsion alternativement assumées par la préfecture et la mairie.
La succession des expulsions à Nantes, sans proposition alternative adaptée, et le refus par la préfecture des propositions de mise à l’abri par plusieurs associations amplifient les problématiques et fragilisent les personnes en errance qui, faute de mieux, sont retournées square Daviais
Cette situation de non accueil n’est plus acceptable.
Une mise à l’abri immédiate de toutes et tous s’impose.
Les pouvoirs publics doivent rendre le principe de l’accueil inconditionnel consacré par le code de l’action sociale et des familles effectif, y compris pour les personnes étrangères en situation administrative précaire.
Auteur: Région Bretagne Pays de Loire