Un silence assourdissant contre l’extrême droite
Un silence assourdissant en plein centre-ville de Marseille, à l'heure de pointe, ce jeudi 20 ...
Vendredi 18 décembre, les collectifs de sans-papiers de Marseille ont porté à nouveau dans la rue leurs revendications. Régularisation, fermeture des Centres de rétention administrative et logement digne pour tous sont les exigences qu’ils ont porté lors d’un entretien avec le Préfet.
Les collectifs de sans- papiers de Marseille ont choisi la date du 18 décembre pour clore la Marche des Solidarités.
La Marche a parcouru, du 19 septembre au 17 octobre, des centaines de kilomètres, a traversé des milliers de villes et villages et rassemblé des dizaines de milliers de participant.es à la manifestation du 17 octobre à Paris.
Après avoir vu rejeter leur demande de rendez-vous avec le président de la République, les militants n’ont pas démissionné. Ils ont voulu à nouveau se faire entendre dans la rue à l’occasion de la Journée internationale des migrants. Ils ont demandé une audience au Préfet de la Région PACA qui la leur a accordée.
La Cimade, une fois encore signataire de l’appel de la Marche, a appellé ses membres à se mobiliser aux côtés des collectifs de sans-papiers, avec toutes les associations membres des États Généraux des Migrations.
Trois grandes revendications sont portées par ceux qui veulent désormais qu’on les appelle des « demandeurs de papiers ». « Sans-papiers, c’est définitif. Nous on veut des papiers ! On les demande et on les aura ! » La régularisation, première revendication, donc. Mais aussi la fermeture des centres de rétention où sont enfermés de plus en plus d’étrangers, de nouveaux arrivants mais aussi des personnes résidant en France depuis plusieurs années. Enfin, un logement digne pour tous : le drame de la rue d’Aubagne est dans les mémoires et toutes les personnes évacuées d’habitats en péril n’ont pas été relogées. Les jeunes migrants laissés à la rue ont défilé avec une pancarte interpellant le Conseil Départemental qui doit les mettre à l’abri : « Vassal, kestufou ? »
De nombreuses associations étaient présentes, et Muleketu, la batucada solidaire, a accompagné le défilé jusqu’au Vieux-Port.
Nous laissons la parole à Nadine, qui a porté haut la parole du collectif des Demandeurs de Papiers (CDP13).
« Nous, personnes migrantes, qui avons quitté notre pays sous la contrainte ou de notre plein gré et vivons de façon permanente ou temporaire dans une autre partie du monde, nous proclamons, parce que nous appartenons à la Terre : toute personne a le droit de choisir son lieu de résidence, de rester là où elle vit et de circuler de s’installer librement, sans contraintes, dans n’importe quelle partie de cette Terre. Nous, personnes migrantes, nous engageons à contribuer à la disparition de tout système ségrégationniste et à l’avènement d’un monde pluriel, responsable et solidaire. Égaux, égales, personne n’est illégal.
Les demandeuses et demandeurs de papiers de Marseille. »
Auteur: Région Sud-Est
Un silence assourdissant en plein centre-ville de Marseille, à l'heure de pointe, ce jeudi 20 ...
La Cimade du pays d'Aix manifeste son refus de l'extrême droite en rejoignant la manifestation ...
Des Jeux Olympiques se sont déroulés à Aix-en-Provence dans le parc Vilers pour célébrer la ...
Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont réunies pour manifester ensemble contre ...