PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
La famille Kuka a été arrêtée le 16 juillet au matin à 7 heures par la Police Aux Frontières dans leur domicile à Pau.
COMMUNIQUE DE PRESSE
La famille Kuka a été arrêtée le 16 juillet au matin à 7 heures par la Police Aux Frontières dans leur domicile à Pau.
Cette arrestation a causé de l’émoi dans l’immeuble en raison du bruit fait par les policiers qui martelaient la porte pour en exiger l’ouverture, et en raison de l’amitié que cette famille avait fait naître pour elle, tant son comportement était aimable et sa volonté d’intégration évidente et fraternelle.
La famille Kuka dont les parents parlent bien le français et manifestent une réelle volonté d’intégration. En particulier Aréta Kuka, la mère, qui en comprend toutes les nuances et servait d’interprète pour les albanophones en difficulté. L’engagement des parents dans la vie sociale paloise était important. M. Aleksander Kuka avait la promesse d’une embauche dans un secteur dit en tension et un dossier de demande de régularisation par le travail était en instance avec la préfecture.
Cette famille est arrivée le 30 décembre 2005, d’Albanie où sa vie était menacée de mort. Des demandes d’asile ont été déposées. Trois recours étaient en marche au moment de leur arrestation : un recours à la commission d’appel de l’OFPRA au niveau national, un recours à la cour d’appel du tribunal administratif de Bordeaux, et cette demande de régularisation par le travail à la préfecture de Pau.
Dès l’annonce de leur arrestation, des élus, et en particulier les élus qui avaient parrainé les enfants il y a quelques jours à la mairie de Pau, et le maire de Billère sur le territoire de la commune duquel se trouve le siège de la police aux frontières, sont intervenus.
Les enfants, Anisa, 7 ans et Arsélio, 5 ans, sont d’excellents élèves de l’école Henri IV de Pau.
Depuis hier soir, deux enfants de 7 et 5 ans se trouvent enfermés avec leurs parents au centre de rétention d’Hendaye. Il s’agit d’un événement qui ne peut laisser insensible. Un cran supplémentaire a été franchi.
Le Groupe Local de la Cimade tient à alerter l’opinion publique sur le fait que l’enferment de jeunes enfants dans un centre de rétention est un acte grave qui ne doit laisser indifférent.
La place d’un enfant n’est pas dans un lieu d’enfermement.
pour le Groupe Local de la Cimade
Laurence Hardouin
Auteur: Service communication
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