Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
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Neuf associations (ASSFAM, ATMF, BAAM, La Cimade IDF, Dom’Asile, GISTI, Secours Catholique) interpellent le Préfet de Police pour demander l’abrogation des mesures d’éloignement pris à l’encontre des exilé.e.s dormant dans les rues parisiennes ainsi que l’arrêt des interpellations et des brutalités policières.
Communiqué ASSFAM, ATMF, BAAM, La Cimade IDF, Dom’Asile, GISTI, Secours Catholique (Le Cèdre et Délégation de Paris)
Opérations policières visant les réfugié.e.s à Paris
Des associations demandent au Préfet d’abroger les obligations de quitter le territoire
Dans un courrier envoyé ce jour au Préfet de Police, 9 associations l’appellent fortement à revenir sur les décisions d’éloignement que ses services ont délivrées depuis cet été aux exilé·e·s en recherche de protection.
La saturation du dispositif d’accueil à Paris empêche les personnes d’entrer dans la procédure de demande d’asile et de bénéficier d’une mise à l’abri prévue par les textes internationaux. Cette situation contraint les personnes à rester aux abords des locaux de FTDA, chargée de délivrer les rdv en préfecture, sans lesquels il est impossible de déposer une demande de protection.
Tant que ces personnes exilées n’ont pas obtenu ce rendez-vous, elles sont considérées comme en situation irrégulière, et ont donc de forts risques d’être placées en rétention et expulsées avant même d’avoir pu exposer les persécutions qu’elles craignent dans leurs pays. La plupart des personnes concernées sont originaires du Soudan, d’Afghanistan, de Somalie ou encore d’Érythrée, pays où les risques de persécutions et d’atteintes aux droits humains sont avérés.
Bien que connaissant parfaitement la situation sur laquelle ils ont été alertés, les services de la préfecture de Police ont mené des opérations policières dans ces lieux de regroupements « forcés ». Ils ont délivré des mesures d’éloignement à des personnes qui cherchaient à déposer une demande d’asile. Les associations signataires du courrier ont eu connaissance de 209 cas, mais cette situation en touche certainement bien plus.
Nous demandons que l’ensemble des exilé·e·s qui cherchent une protection puisse enregistrer immédiatement leur demande d’asile et que les obligations de quitter de le territoire prises à leur encontre soient abrogées. Nous demandons également l’arrêt immédiat des interpellations massives et des brutalités policières.
Auteur: Admin_Ile_de_France
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