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PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
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Ce débat a été filmé et est accessible en ligne ici : Visionner le débat 🎥
En présence de :
Père Christian Delorme, acteur historique de la Marche à Lyon et à l’époque membre de La Cimade
Ali Rabeh, maire de Trappes
Héléna Berkaoui : rédactrice en chef du Bondy Blog
Débat animé par Christophe Fourel membre de l’AG de La Cimade
Introduction Monique Guyot-Berni, vice-présidente de La Cimade
Rappel :
Le 15 octobre 1983 commençait une Marche de plus de 1200 kilomètres pour dénoncer discriminations, violences policières et rejet de l’autre. Le père Christian Delorme et le pasteur Jean Costil (alors membres de la Cimade) avec 8 enfants de la cité des Minguettes (Vénissieux) et 17 autres militants étaient partis de Marseille pour rejoindre Paris.
A leur arrivée le 3 décembre, 100 000 personnes les attendaient dans la capitale, le président François Mitterrand les recevait à l’Elysée.
40 ans après, que nous dit la mémoire de cet évènement majeur dans l’histoire des mobilisations contre le racisme et pour l’égalité des droits ?
Commémorer en 2023 : 40 ans après la Marche pour l’égalité et contre le racisme, quelles résonances de cet événement avec notre présent et notre avenir ?
La commémoration des 40 ans de cette marche historique, qui contribua à l’époque à donner la parole aux « invisibles », à interpeller les pouvoirs publics et à changer les regards, intervient à un moment où les mêmes enjeux (discriminations, violences policières, montée de l’extrême-droite…) demeurent plus que jamais prégnants dans notre société ; et en pleine mobilisation contre le projet de loi asile et immigration actuellement débattu à l’assemblée nationale… Un projet de loi porteur de graves régressions pour les droits des personnes migrantes, construit sur le renforcement des stéréotypes liant personnes migrantes et délinquance : une manière bien violente façon de commémorer dans notre pays l’anniversaire de la Marche.
Il semblait dès lors indispensable pour les membres de la Cimade de pouvoir organiser un temps d’échange, ouvert à nos membres et à un public extérieur, autour de la mémoire de cet évènement et de ses résonances dans le temps présent et futur.
Auteur: Service communication
