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Retours sur le Forum social mondial de Tunis…
Le Forum Social Mondial à Tunis a été marquant à plus d’un titre. En premier lieu, le choix de la Tunisie deux ans après la révolution était emblématique : la parole de la société civile a été enrichie par la présence des mouvements apparus depuis 2011 (occupy, indignés). Placé sous le signe de la dignité, le Forum a aussi été marqué par une grande tolérance avec l’organisation d’ateliers sur la question religieuse où toutes les sensibilités ont pu s’exprimer. Les organisateurs tunisiens, dont beaucoup d’étudiants et de jeunes bénévoles, ont relevé le défi immense de l’organisation d’un FSM dans un contexte politique tendu, et ont réussi à organiser des rencontres festives et décontractées au campus d’Al Manaar.
Par ailleurs, le thème de la migration, déjà très fortement relayée lors du FSM de Dakar en 2011, a pris une place centrale à Tunis : de très nombreux ateliers ont été organisés sur la libre circulation (et ses entraves), les conséquences des printemps arabes sur les migrations africaines, ou encore des sujets qui ont atteint plus récemment une nécessaire visibilité : le droit des migrants en mer et le combat des familles de disparus. Des campagnes inter associatives proposant des actions concrètes en faveur d’un meilleur respect des droits des migrants ont été présentées et enrichies. À ce titre, le lancement de la campagne Frontexit le 28 mars a été un temps fort du Forum : près de 80 personnes ont assisté à l’atelier qui a permis de présenter cette campagne de sensibilisation et de dénonciation des actions de l’agence Frontex, regroupant des organisations de défense des étrangers du Sud et du Nord de la mer Méditerranée, membres ou partenaires du réseau international Migreurop.
La campagne demande :
Les associations mobilisées dans cette campagne vont d’abord lancer un travail d’investigation avec des missions de terrain pour compiler des informations sur le fonctionnement de l’agence Frontex, ses activités et les conséquences de ses activités sur les migrants. Elles vont également tenter de mettre à jour les responsabilités de Frontex en matière de violation des droits fondamentaux des migrants, par les voies légales. Dans le même temps sera mené un travail de sensibilisation auprès de l’opinion publique car l’agence reste encore peu connue et un plaidoyer pour sensibiliser les responsables politiques, en particulier les parlementaires, à l’impact des actions de Frontex sur les droits des migrants (élus européens et nationaux des États membres de l’Union européenne) et sur les droits des ressortissants des pays tiers (élus CEDEAO et nationaux des pays africains).
Autre thème central du Forum : la Palestine, à qui était dédiée la marche de clôture. De multiples ateliers et expositions photos étaient organisés, avec une place importante laissée au soutien à la résistance populaire palestinienne. Un atelier organisé par l’ECCP (European Coordination of Committees and Associations for Palestine) a notamment permis de mettre en valeur le travail du Comité de coordination des luttes populaires qui appuie la résistance pacifique des communautés contre le Mur et les colonies illégales.
Découvrir la campagne Frontexit
crédit photo :Soufiane El Hamdirn
Auteur: Service communication
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