Un silence assourdissant contre l’extrême droite
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Alors que les premières neiges tombent à Briançon, les pouvoirs publics ne répondent pas au besoin de solutions d’hébergements d’urgence : signons la pétition !
A Briançon (Hautes-Alpes), la situation est dramatique : le 24 octobre, le lieu d’accueil d’urgence des personnes en parcours d’exil Les Terrasses Solidaires a dû interrompre leur accueil pour faire face à des arrivées dépassant largement ses capacités d’accueil (= de 200 personnes présentes pour une capacité de 80).
Depuis 2015, citoyens Briançonnais et associations solidaires locales et nationales, se mobilisent pour accueillir les personnes en parcours d’exil et pour éviter des drames inhérents à la traversée périlleuse de la montagne. Particulièrement en période hivernale, ils s’inquiètent car de plus en plus de familles (afghanes, iraniennes…) avec de très jeunes enfants traversent les Alpes.
Le 4 novembre, alors que les premières neiges tombent à Briançon, 60 personnes ont dû être hébergées dans un centre paroissial et sous tentes et malgré de très nombreuses demandes, les pouvoirs publics ne répondent pas au besoin de solutions d’hébergements d’urgence complémentaires dans les plus brefs délais.
« La nuit. Le jour.
Avant de poursuivre l’aventure. Retrouver mama et le bébé à naître dont ils ont été séparés à la frontière. Laissant des chaussettes encore mouillées de neige, des traces de savon et des couches usagées dans nos appartements.
Sérieusement, comment est ce possible que la mise à l’abri des personnes dépende entièrement de bénévoles qui consacrent toutes leurs énergies à combler les défaillances de l’État ? Comment se fait-il qu’on se retrouve avec des couches à 4h du matin quand une heure plus tôt, il n’y avait que le chat ?
La mise à l’abri ici ne passe que par la force de solidaires que j’admire tant. Je ne devrais pas et pourtant je ne cesse de me comparer à elles, à eux. Elles font tant, tellement, tout le temps. De la politique appliquée, de la lutte au quotidien contre un racisme systémique et des frontières meurtrières.
De la collecte de cuillères à soupe en passant par le montage de barnums sous la neige à l’accompagnement des femmes enceintes séparées de leurs maris et enfants, il faut aussi en permanence se méfier de la police. Car tout cela se fait dans la désobéissance.
Ces derniers jours à Briançon ont fait bouillonner en moi un mélange de reconnaissance, d’admiration, de tendresse et de joies brutes mais aussi de colère et de dégoût.
Me restent en boucle ces mots rencontrés dans le Philosophie Magazine du mois d’octobre, de Charlie, marin-sauveteur sur l’Ocean Viking : « Utiliser la mort comme moyen de réguler un flux migratoire est inacceptable. »
Le dépôt d’une demande d’asile est un droit et nous n’acceptons pas que ce droit soit bafoué par la répression des solidaires et le déploiement toujours plus dangereux des forces policières. La demande de mise en place d’un système d’accueil d’urgence digne, qui inclut mise en sécurité, accueil, hébergement et accompagnement en santé des exilé.e.s, est légitime et
nécessaire. »
Face à cette situation, nous demandons aux pouvoirs publics (État et collectivités locales):
https://www.facebook.com/humeco.media/videos/marcher–dans-mon-rêve/1775633392628478
Auteur: Région Sud-Est
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