PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
La famille Dalipi a fui l’Albanie où elle était victime de persécutions. Le couple décide de fuir et de partir demander l’asile en France. ils partent avec leurs 3 enfants, laissent tout derrière eux. Lundi 19 décembre, après une semaine à dormir dehors, ils rassemblent leur papiers, leur passeports et […]
La famille Dalipi a fui l’Albanie où elle était victime de persécutions.
Le couple décide de fuir et de partir demander l’asile en France. ils partent avec leurs 3 enfants, laissent tout derrière eux.
Lundi 19 décembre, après une semaine à dormir dehors, ils rassemblent leur papiers, leur passeports et vont tous les 5 à la préfecture de Foix pour déposer une demande d’asile.
Plutôt que de leur donner un dossier de demande d’asile, la préfecture de l’Ariège préfère leur donner une obligation de quitter le territoire assortie d’une interdiction de revenir en France pendant 2 ans et un placement au Centre de rétention administratif de Toulouse.
Le juge des libertés et de la détention a validé hier cette décision estimant qu’ils pouvaient demander l’asile au centre de rétention et que comme la préfecture ne les avait pas préalablement convoqué, leur interpellation n’était pas déloyale. Il ajoute que leur placement n’est pas incompatible avec les dispositions de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’Homme « dès lors notamment que le centre de rétention de Cornebarrieu était habilité à recevoir des familles ». Il prolonge donc de 28 jours leur placement en rétention
La Cour d’appel doit se prononcer sur cette décision jeudi 22 décembre et le tribunal administratif de Toulouse, saisi de la légalité de l’obligation de quitter le territoire doit statuer dans les jours à venir.
La Cimade rappelle que les centres de rétentions ne sont pas des lieux destinés à l’examen des demandes d’asile.
La Cimade rappelle que les enfants n’ont pas leur place en rétention et que la France a été condamnée à cinq reprises par la Cour européenne des droits de l’homme, dont quatre affaires provenaient du CRA de Toulouse, le 12 juillet dernier, pour l’enfermement des familles avec enfants mineurs en rétention.
La Cimade demande la libération immédiate de ce couple et de leurs 3 enfants.
Auteur: Région Sud-Ouest
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