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La Coordination française pour le droit d’asile publie un état des lieux accablant du système d’accueil des demandeurs d’asile. Ce rapport, fruit d’une longue enquête menée dans 31 départements de 15 régions, dévoile l’hétérogénéité des pratiques de l’administration d’une région à une autre, les dysfonctionnements récurrents du dispositif et les situations dramatiques auxquelles sont confrontées les associations qui accompagnent les demandeurs d’asile et qui sont parfois soumises dans le même temps aux injonctions de l’État.
La Coordination française pour le droit d’asile publie un état des lieux accablant du système d’accueil des demandeurs d’asile. Ce rapport, fruit d’une longue enquête menée dans 31 départements de 15 régions, dévoile l’hétérogénéité des pratiques de l’administration d’une région à une autre, les dysfonctionnements récurrents du dispositif et les situations dramatiques auxquelles sont confrontées les associations qui accompagnent les demandeurs d’asile et qui sont parfois soumises dans le même temps aux injonctions de l’État.
De Dijon à Rouen en passant par Orléans ou Toulouse, la CFDA dresse un état des lieux minutieux et passionnant des différentes pratiques des préfectures, de l’Ofii ou encore des associations qui se retrouvent trop souvent à pallier aux manquements de l’État.
Si cette enquête fait un constat d’échec total au regard de l’accueil des demandeurs d’asile comme des objectifs du ministère, elle permet aussi de dévoiler les causes des différents dysfonctionnements. La crise de l’accueil des demandeurs d’asile n’est pas liée au nombre de demandeurs, stable par ailleurs, mais bien à la mise en place d’une logique administrative de gestion des flux qui a complexifié et désorganisé le parcours d’accueil des demandeurs d’asile.
Le rapport dénonce ainsi « une logique technocratique, parfois sourde et aveugle, qui n’entend pas ou ne veut plus entendre ce que la société civile peut dire et conseiller, ce que les associations, dans leur diversité, leurs forces, leurs fragilités ou leurs maladresses, peuvent analyser et comprendre des raisons de cette dégradation, ce que les associations peuvent imaginer comme propositions concrètes pour y faire face. »
En espérant que cet état des lieux puisse être entendu lors d’une prochaine réforme de l’asile, la CFDA conclut ainsi ce rapport par 15 conditions minimales pour un véritable droit d’asile. À lire de toute urgence !
Auteur: Service communication
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