Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
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Eliza, 1 an et demi, Rona, 4 ans et Adnan, 7 ans, s’apprêtent à passer une 4ème nuit au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot. Ils y ont été emmenés mardi avec leurs parents, suite à une interpellation à domicile. Tout comme pour les deux petites filles enfermées ces […]
Eliza, 1 an et demi, Rona, 4 ans et Adnan, 7 ans, s’apprêtent à passer une 4ème nuit au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot. Ils y ont été emmenés mardi avec leurs parents, suite à une interpellation à domicile. Tout comme pour les deux petites filles enfermées ces derniers jours en zone d’attente à Roissy, leur place n’est absolument pas dans un lieu d’enfermement anxiogène et traumatisant. C’est pourtant cette violence que le gouvernement a choisi d’imposer à ces enfants.
Ce vendredi matin, alors même que la famille pensait se rendre au tribunal administratif de Melun où la légalité de leur enfermement devait être contrôlée, elle a été conduite par surprise à l’aéroport pour prendre un vol à destination du Kosovo. Elle a été contrainte de refuser d’embarquer une deuxième fois depuis l’interpellation pour pouvoir rencontrer le juge administratif.
Au mépris de la Convention internationale des droits de l’enfant, en zone d’attente ou en centre de rétention, la France, déjà condamnée par la Cour Européenne des droits de l’Homme (Popov c/France, 19 janvier 2012) à ce sujet, continue d’infliger sciemment à des enfants le traumatisme de l’enfermement.
Ces trois jeunes enfants et leurs parents sont la 11ème famille enfermée en rétention en métropole en 2015, et ce sont 5000 enfants qui le sont à Mayotte chaque année.
François Hollande, lorsqu’il était candidat, avait fait la promesse de mettre fin à l’enfermement des enfants en centre de rétention administrative. Aujourd’hui, François Hollande, président de la République, cautionne cette pratique.
La Cimade demande la libération immédiate d’Eliza, de Rona, d’Adnan et de leurs parents. La loi doit changer pour mettre un terme de manière définitive à la privation de liberté des enfants en rétention.
POLICE BABI : un dessin pour François Hollande
Auteur: Service communication
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