Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
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Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi 26 février, la rumeur commence à se ...
Une pratique accrue des préfectures du Grand Ouest
Dans le Finistère, un ressortissant tchétchène père de six enfants a été interpellé la semaine dernière. Il a été menotté sous les yeux de ses plus jeunes enfants et de sa femme enceinte de 6 mois, alors qu’il s’apprêtait à aller chercher les aînés à l’école.
Enfermé pendant trois jours au centre de rétention administrative de Rennes, il a été libéré par le juge des libertés et de la détention. Quelques semaines auparavant, le maire de la commune où sont scolarisés les enfants avait attiré l’attention de la préfecture du Finistère sur la vulnérabilité de la famille et la santé des enfants.
La situation de ce père n’est pas isolée. Depuis le début de l’année, 18 parents d’enfants présents sur le territoire ont été enfermés au centre de rétention de Rennes. Cette pratique vise à faire pression sur le reste des familles. Parmi eux, trois ont été expulsés vers le Nigéria, la Géorgie et la Mongolie, laissant leur famille en France derrière eux. L’un deux est toujours au centre de rétention.
La Cimade dénonce ces pratiques qui traumatisent des familles étrangères.
Auteur: Région Bretagne Pays de Loire