Ciné-rencontre en ligne de La Cimade avec le court-métrage de Ilhem Belarbi : Raconte-moi une histoire
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Dans le cadre du festival Sabir, La Cimade a présenté la nouvelle publication de la coalition Boats 4 People destinée à informer les familles et les soutiens des morts et disparus en mer Méditerranée.
Pour sa troisième édition, après Lampedusa puis Pozzallo, le festival Sabir « festival des cultures méditerranéennes » a eu lieu du 11 au 14 mai 2017 à Syracuse. Il est organisé notamment par l’association italienne ARCI (Associazione ricreativa culturale italiana) avec de nombreux partenaires venus de part et d’autre de la Méditerranée. Ce festival, marqué dès l’origine par le scandale des naufrages en Méditerranée, est l’occasion de manifester ensemble, sous une forme à la fois festive, studieuse et militante, pour défendre les droits et l’accueil des personnes migrantes, dénoncer les politiques européennes meurtrières, et favoriser la mise en réseaux pour renforcer les initiatives de soutien aux migrants. À côté des spectacles, concerts et expositions qui s’adressent à un large public, des ateliers, des formations et des rencontres sont organisés.
La Cimade en tant que membre de la coalition internationale Boats 4 people (B4P) y a présenté le document que B4P vient d’éditer : Morts et disparus en mer : guide d’information pour les familles et leurs soutiens – Italie et Méditerranée centrale. Ce document a reçu un accueil très positif : jugé utile et pertinent, il va être largement diffusé. Disponible en cinq langues (anglais, arabe, français, italien et tigrinya).
Un atelier a ensuite réuni des personnes membres de diverses associations, militants, praticiens et chercheurs venant d’Italie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine pour échanger sur la poursuite des actions à propos des disparus et morts en mer, en identifiant les priorités, les enjeux et les difficultés.
Concernant les familles, sans lesquelles rien n’avancera, la réflexion porte sur la meilleure manière d’accompagner leur mobilisation. Une réflexion spécifique s’impose pour les zones à risque pour les familles (conflits ou États non démocratiques).
Un autre chantier est celui de la collecte et de la transmission des données, très insuffisantes aujourd’hui, pour lesquelles il faut responsabiliser – juridiquement et politiquement – les États. Tout au long de l’atelier, le contentieux juridique est apparu comme important pour forcer les États à agir : obligation de récupération et identification des corps, collecte de témoignages, délivrance d’actes de décès, cartographie des cimetières, constitution d’une base de données officielle, à partir de celles qui existent partiellement, recoupant les informations recueillies.
Autant de sujets sur lesquels les participants de l’atelier ont manifesté leur volonté de poursuivre leur engagement commun.
Auteur: Service communication
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