Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
COMMUNIQUE DE PRESSE CIMADE / MRAP 35 Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi ...
Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi 26 février, la rumeur commence à se ...
C’est au tour de la préfecture du Finistère, après celle du Pas de Calais, de placer en rétention des personnes originaires de pays en guerre : Deux Syriens ont été arrêtés au port de Roscoff alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Angleterre ; la préfecture du Finistère n’a pas hésité à […]
C’est au tour de la préfecture du Finistère, après celle du Pas de Calais, de placer en rétention des personnes originaires de pays en guerre :
Deux Syriens ont été arrêtés au port de Roscoff alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Angleterre ; la préfecture du Finistère n’a pas hésité à prendre à leur encontre une décision d’expulsion du territoire français vers….. la Syrie ! En écrivant noir sur blanc que ces personnes n’étaient pas exposées « à des peines ou traitements contraires à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales ».
Les intéressés ont souhaité porter leur situation à la censure du juge administratif de Rennes, l’audience étant prévue mardi 20 octobre 2015 à 14h. La préfecture s’est finalement ravisée au dernier moment et a retiré d’elle-même les mesures d’éloignement et d’enfermement de ces deux personnes qui ont été remises en liberté à la porte du CRA de Rennes.
Quotidiennement, des personnes fuyant des pays en guerre sont placées en centre de rétention en vue de leur expulsion du territoire français; ces pratiques préfectorales soutenues par le gouvernement ne cessent de démentir des discours politiques censés être portés par un élan de solidarité et d’accueil.
Auteur: Service communication