Un silence assourdissant contre l’extrême droite
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Plusieurs milliers de manifestants ce samedi après-midi 2 février ont défilé pour dénoncer la politique du logement de la Ville de Marseille, à l’appel des collectifs de quartiers, des États Généraux des Migrations, et du collectif contre la loi Asile Immigration.
» Des logements pour tous « , « Nous sommes tous des enfants de Marseille« .
Si les États Généraux des Migrations, dont la Cimade fait partie, ont appelé à rejoindre les collectifs de quartiers pour cette manifestation, c’est que le mal logement touche toujours les populations les plus défavorisés, et parmi eux, les exilé.es, récents ou plus anciens habitants de la ville.
Car le scandale du logement à Marseille, pour les personnes sans papiers, c’est la double peine : le plus souvent exploité.e.s par des logeurs sans scrupules, pris dans l’étau de la peur du fait de leur situation administrative, elles ne peuvent signaler un logement insalubre ou dangereux, ni un propriétaire véreux. Elles sont soumises au chantage de la dénonciation avec le risque d’être enfermé.e.s et obligé.e.s de quitter le territoire.
Peu de bannières institutionnelles dans cette manifestation, mais une multitude de petits panneaux : « Dignité », « Justice », « Réquisition », « Paupériser pour mieux gentrifier, basta », « 25 ans d’incurie politique, dégage ».
Une foule jeune et dynamique pour une troisième manifestation pacifique, très encadrée par les forces de l’ordre.
Auteur: Région Sud-Est
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