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Rats, cafards, froid, humidité : Un « patrimoine » dont les jeunes migrants se passeraient bien
À l’occasion des Journées du Patrimoine, des jeunes en recours de Bois Blancs ont invité élu·es ...
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En organisant cette journée, La Cimade vise à réinterroger la notion de frontière, à permettre à chacun de comprendre comment celle-ci a été réactivée aux abords de l’Europe, et surtout, au nom de quels intérêts.
En 2015, plusieurs missions de terrain à Calais, Ceuta, Melilla, en Italie, ont donné à La Cimade et aux partenaires et réseaux qui y ont participé (APDHA, ARCI, Boats 4 People, GADEM, Migreurop) l’occasion d’observer les mécanismes à l’œuvre aux frontières de l’Europe.
Renforcement des dispositifs sécuritaires, mise en place de procédures de tri, mise à l’écart des « indésirés »…
Quelles stratégies guident ces pratiques? Quelles sont les conséquences de ces politiques européennes vis-à-vis des personnes en migration ? Un grand nombre d’acteurs, institutionnels, nationaux, régionaux, associatifs, citoyens, interviennent aux frontières. Pour autant, si les événements de 2015 ont permis de faire connaître la situation dramatique vécue par les personnes tentant de trouver refuge en Europe, les réponses apportées par les États européens semblent assez loin d’améliorer la sécurité des personnes, voire contribuent à leur mise en danger… Ne serait-il pas possible d’imaginer des alternatives à ces barrières ?
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Indications pour aller à la salle du Gymnase
Photo : © Sara Prestianni – Mellila 2012
Auteur: Pôle Europe et International
