Face à l’engorgement des services sociaux de Rennes, où les demandeurs d’asile de Bretagne doivent faire leurs démarches administratives, le préfet de région de Bretagne a décidé de les disperser vers les trois autres départements bretons (Finistère, Morbihan et Côtes d’Armor). Il a ainsi fixé des quotas de domiciliation dans ces différents départements. Cependant, cette domiciliation ne s’accompagne pas d’un hébergement ni d’un accompagnement social.
Concrètement, des demandeurs d’asile arrivés à Rennes, se retrouvent donc à Brest, à Lorient ou à Saint Brieuc avec une adresse postale et c’est tout. Ils dorment à la rue et aucune institution ne peut les aider pour rédiger leur demande d’asile (notamment leur récit), ou pour leur permettre d’avoir accès à leurs droits sociaux. Et ils sont toujours obligés de se rendre à la préfecture de région, à Rennes, pour leurs démarches administratives.
Différentes associations dont La Cimade, accompagnant quotidiennement les demandeurs d’asile dans la région se mobilisent pour dénoncer cette situation.
Auteur: Service communication