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Retour en images de l’événement « 2024, quels chemins parcourus pour les droits des femmes migrantes ? » à l’occasion de la commémoration des 20 ans des permanences « violences », La Cimade revient sur ses actions auprès des femmes migrantes depuis plusieurs décennies.
Le 3 octobre, au Point Éphémère, à Paris, plus d’une centaine de personnes se sont données rendez-vous pour partager les actions aux côtés des femmes migrantes et célébrer l’anniversaire de ses permanences franciliennes. Depuis 2004, plus de 80 bénévoles se sont engagées pour lutter contre la double violence et les discriminations, auquel les femmes sont trop souvent confrontées, et en particulier celles qui ont tout quitté pour s’installer en France, loin de leurs racines.
À travers trois tables rondes, différentes associations, chercheuses, femmes engagées et collectifs investis dans la lutte pour les droits des femmes ont échangé pour dresser ensemble un portrait du quotidien des femmes migrantes et du chemin parcouru. Ces lieux d’écoute, d’accompagnement pluridisciplinaire et de sororité ont été au cœur des discussions.
Lors de la première table ronde, composée de bénévoles et de salariées de La Cimade, il a été question des différentes actions menées par l’association depuis plusieurs décennies, et notamment les combats menés entre 1970 et 1990, le chemin parcouru depuis 2004 ainsi que des luttes et revendications actuels.
« La permanence francilienne dédiée aux personnes subissant des violences de genre est exigeante pour les bénévoles, tant juridiquement qu’émotionnellement. Leur implication est forte et, pour la plupart, s’étend sur de nombreuses années. Cela s’explique en grande partie par le fait que cette action se situe au croisement de leur engagement féministe, avec et pour les femmes, et de leur engagement pour les droits des personnes étrangères. » Céline Roche, chargée de projet régional femme/personnes victimes de violences.
Au cours de cet échange, différentes intervenantes ont témoigné des violences systémiques subies par les femmes en exil, ainsi que des difficultés liées à la santé sexuelle et reproductive et à la précarisation des femmes étrangères.
La troisième table ronde s’est penchée sur les mécanismes de domination présents au quotidien dans la vie des femmes migrantes, en particulier en ce qui concerne l’accès au travail et l’organisation collective pour mener les luttes pour les droits des femmes.
Pour clore cette soirée riche en échanges et en apprentissages, les participant·e·s ont chanté et dansé, accompagné·e·es de la chorale Equivox et de la fanfare ‘Les Tyrassonores’, musiques féministes et militantes. Une fin de soirée baignée d’espoir et de lutte.
Demandez au gouvernement français et au ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes de mettre en place des mesures concrètes afin que toute personne victime de violences sur le territoire soit effectivement protégée.
Auteur: Service communication
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