PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
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La famille de sans papiers albanaise Kuka a finalement été libérée du centre de rétention administrative d’Hendaye. Hier matin, la Cour d’Appel de Pau a décidé d’infirmer le jugement prononcé vendredi à Bayonne, et a donc décidé de faire sortir les quatre membres de la famille du centre hendayais.
Les enfants Kuka et leurs parents quittent le centre de rétention
22/07/2008 « Le journal du Pays-Basque »
Eneritz Zabaleta
La famille de sans papiers albanaise Kuka a finalement été libérée du centre de rétention administrative d’Hendaye. Hier matin, la Cour d’Appel de Pau a décidé d’infirmer le jugement prononcé vendredi à Bayonne, et a donc décidé de faire sortir les quatre membres de la famille du centre hendayais.
Les quatre membres de la famille, parmi lesquelles figurent deux enfants de cinq et sept ans, sont restés hier à Pau, ville où ils résident depuis leur arrivée sur le territoire français en 2006, à l’issue de jugement.
La Cour d’Appel a suivi l’argumentation de la défense, pour motiver sa décision, allant par là même à l’encontre de la décision rendue par le tribunal de Bayonne. En effet, le juge palois a reconnu le vice de forme soulevé en première et en deuxième instance par la défense. «La rétention administrative prise contre la famille devait se terminer vendredi à 12h45. Or, le jugement qui avait décidé de prolonger de quinze jours cette rétention a démarré vendredi à 14h00. La famille a été retenue jusqu’à cet horaire, alors qu’à 12h45 elle aurait dû être libérée. La rétention était donc nulle», précise Laurence Hardouin, avocate de la famille Kuka, et qui a participé à la défense vendredi au procès de Bayonne.
«Ballon d’oxygène»
L’avocate était très satisfaite hier de la décision rendue par la Cour d’Appel, considérant que «force est restée à la loi», après la reconnaissance du vice de forme par le tribunal palois. «Cette libération constitue un vrai ballon d’oxygène pour la famille enfermée depuis mercredi dernier», continuait Hardouin.
La famille albanaise ne sera, pour l’instant, pas expulsée du territoire français. Cependant, rien ne laisse préjuger de l’avenir, le préfet pouvant décider de prendre un nouvel arrêté d’expulsion à l’encontre de la famille Kuka lors des prochains jours.
L’affaire a soulevé un vif émoi la semaine dernière. En effet, Arselio et Anisa Kuka ont été les premiers enfants à occuper les locaux du centre de rétention d’Hendaye. De plus, la famille Kuka a reçu de nombreux signes de solidarité, notamment de la part du voisinage, d’associations comme la Cimade et RESF, ou encore de la part d’élus palois, avant et pendant son séjour à Hendaye
Auteur: Service communication
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