Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
COMMUNIQUE DE PRESSE CIMADE / MRAP 35 Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi ...
Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi 26 février, la rumeur commence à se ...
Depuis bientôt un mois, M. H est en grève de la faim pour protester contre son enfermement et son expulsion vers la Tunisie, et pour rester en France où vit sa fille. Malgré son hospitalisation et la détérioration de son état de santé, le préfet du Finistère reste sourd.
M. H est arrivé en France en 2012 où il a construit une vie familiale et professionnelle.
Suite à un accident du travail, il a perdu son emploi et son titre de séjour et a entamé des démarches auprès du conseil des Prud’hommes pour obtenir réparation.
M. H est père d’une petite fille de 6 ans dont il veut ne pas être séparé et dont il veut pouvoir continuer à s’occuper.
L’histoire de M. H est un exemple des nombreuses situations dont La Cimade est témoin quotidiennement. Des personnes ayant établi une vie familiale et professionnelle en France se retrouvent enfermées en attente d’une expulsion, car les préfectures examinent de manière trop restrictive les conditions prévues par la loi pour obtenir un titre de séjour.
L’enfermement et la peur de l’expulsion poussent les personnes étrangères à utiliser leur corps comme dernier rempart pour manifester leur refus. Ces actes peuvent être irréversibles pour leur santé.
La Cimade demande au Préfet du Finistère de réexaminer la situation de Monsieur et de mieux prendre en compte la situation des personnes ayant une vie familiale et professionnelle en France.
La Cimade, réaffirme son opposition à l’enfermement des personnes étrangères en situation administrative irrégulière sur le territoire français.
Lire le témoignage de ce père de famille
Auteur: Service communication