PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
Un père de trois enfants, enfermé au centre de rétention administrative de Cornebarrieu. Son épouse et mère des 3 enfants est gravement malade et suivie en France.
Monsieur S., de nationalité géorgienne et âgé de 37 ans et sa mère âgée de 72 ans sont enfermés au centre de rétention administrative (CRA) de Cornebarrieu depuis le 24 février.
La préfète du Tarn tente de les expulser alors que l’épouse de Monsieur S., gravement malade et suivie en France, et leurs trois enfants vivent à Albi. Les enfants, âgés de 7, 8 et 15 ans sont tous scolarisés à Albi.
Arrivée en novembre 2018 en France, la famille a sollicité l’asile. Leurs demandes ont été rejetées et la préfecture du Tarn a pris à leur encontre une mesure d’éloignement du territoire le 29 octobre 2019. Ils ont alors été assigné à résidence avec obligation de se présenter au commissariat d’Albi trois fois par semaine. Ils ont toujours respecté cette obligation jusqu’au lundi 24 février, jour de l’interpellation du père de famille et de sa mère à l’occasion d’une nouvelle présentation au commissariat.
Les enfants se trouvaient alors à l’école et la mère de famille très affaiblie à la suite d’une hospitalisation. Des amis ont pu récupérer les enfants à la sortie de l’école, sans quoi, ils se seraient retrouvés seuls !
Madame S. doit être soignée en France pour une pathologie extrêmement grave et ce pendant plusieurs années. Une demande de titre de séjour en ce sens est en cours d’examen auprès de la préfecture du Tarn.
Malgré cela, et sans aucune considération humanitaire, la préfète du Tarn décide de tenter d’expulser le père de famille loin de ses enfants.
La Cimade demande la libération immédiate de Monsieur S. et de sa mère, ainsi que le réexamen de leur situation. Nous dénonçons cette atteinte à la dignité des personnes et le non-respect du droit de vivre en famille de ces personnes.
Le juge des libertés et de la détention devra statuer demain (26 février) sur leur maintien en rétention. L’audience publique est prévue à 13h30.
Auteur: Région Sud-Ouest
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
Le mercredi 2 octobre 2024 à 9h du matin, 7 militant-e-s de certaines de nos organisations ...
Actions organisées par le collectif migrants de Cahors (Amnesty, Amigrants, LDH, JST Cahors, La ...
Face aux politiques répressives à l’encontre des personnes migrantes et aux conditions ...