PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
Des jeunes étrangers et étrangères confié·e·s à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) nous interpellent sur les pratiques arbitraires et abusives des préfectures pour les empêcher d’accéder à un titre de séjour.
Les enfants mineur·e·s étrangers et étrangères confié·e·s à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) doivent faire leurs démarches pour une demande de titre de séjour dans l’année qui suit leur 18ème anniversaire. C’est la loi.
Les personnes étrangères rencontrent d’importantes difficultés pour demander un titre de séjour. Nombre de préfectures ont rendu l’usage du numérique obligatoire pour l’accès au séjour, mais sans rendez-vous disponibles. Les jeunes essuient souvent des refus guichet, font face à l’impossibilité d’accéder à un rendez-vous en préfecture ou se voient demander des pièces qui ne sont pas légalement requises. Lorsqu’ils et elles réussissent enfin à déposer leur dossier complet, les jeunes se heurtent à une autre difficulté, et pas des moindres : le pouvoir d’appréciation de la préfecture.
De nombreux jeunes interpellent La Cimade pour dénoncer les pratiques employées par les préfectures pour les empêcher d’accéder à un titre de séjour car ils et elles sont aujourd’hui des centaines en France à attendre leurs 18 ans avec effroi sachant que l’État n’hésitera pas à les expulser.
Du 19 au 26 mai, La Cimade se fait le relais de la voix de ces jeunes en partageant leurs messages sur les réseaux sociaux et ce dans un seul objectif : exiger la régularisation large et pérenne de toutes et tous.
A travers leurs témoignages écrits, audio ou vidéo, vous découvrirez un florilège de motifs de refus de titres séjour autant abusifs qu’ubuesques, preuve d’un acharnement administratif et d’une volonté de ne pas accompagner les jeunes anciennement confié·e·s à l’ASE et de les laisser dans l’insécurité.
Au palmarès des prétextes, ils·elles dénoncent notamment :
🔹 La remise en cause de leur état civil
🔹 L’existence de liens avec le pays d’origine
🔹 Le défaut d’appréciation de leur intégration
🔹 Une intégration professionnelle empêchée
Dès le 19 mai, retrouvez les témoignages des jeunes confié·e·s à l’ASE sur nos comptes Twitter, Facebook et Instagram et partagez les à vos proches accompagnés du hashtag : « #LibertéEgalitéRégularisez»
Rejoignez notre combat pour une régularisation large et pérenne de toutes et tous, y compris les enfants étrangers confié·e·s à l’ASE en signant notre pétition :
👉 https://www.lacimade.org/agir/nos-petitions/liberteegaliteregularisez/
Pour tout comprendre sur le parcours du combattant auquel sont confronté·e·s les jeunes confié·e·s à l’Aide sociale à l’enfance dans l’accès à un titre de séjour, rejoindre et relayer les actions de soutien lancées par les acteurs et actrices de la société civile, consultez notre page dédiée aux jeunes mineur·e·s de l’ASE : https://www.lacimade.org/protegeons-les-jeunes-en-danger-avec-un-titre-de-sejour-stable-et-perenne/
Auteur: Service communication
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