La prison, une peine familiale : programme des journées nationales prison, partout en France
Les Journées Nationales Prison ont lieu entre fin novembre et mi-décembre, à l’initiative du ...
Mercredi 23 juillet 2014 ont été présentés en Conseil des ministres les projets de loi sur l’asile et l’immigration. Projet de loi sur l’immigration, la continuité dans la répression
Mercredi 23 juillet 2014 ont été présentés en Conseil des ministres les projets de loi sur l’asile et l’immigration.
Projet de loi sur l’immigration, la continuité dans la répression
Des mesures fortes étaient attendues dont le texte ne fait aucune mention :
Et ce que le gouvernement présente comme la grande avancée du texte, le titre de séjour pluriannuel, ne sera pas à même d’apporter stabilité administrative, sécurité juridique et sérénité aux personnes étrangères puisque ce titre de séjour peut être retiré à tout moment par le préfet. Pour ce faire, des pouvoirs de contrôle démesurés lui sont confiés puisqu’il peut vérifier l’exactitude des informations dont il dispose auprès d’interlocuteurs aussi divers que les fournisseurs d’énergie et de télécommunication, les banques, les entreprises de transport des personnes, la sécurité sociale, les collectivités territoriales, les hôpitaux ou les écoles, au risque de dénaturer leurs missions.
Des mesures clairement insuffisantes mais aussi des mesures dangereuses :
Projet de loi sur l’asile, un accueil sous surveillance
Le texte comporte des modifications importantes liées à la transposition –tardive- en droit français des directives européennes ainsi :
Il contient cependant des reculs importants pour les demandeurs d’asile, tels que l’augmentation des procédures accélérées, la création de procédures d’irrecevabilité et de radiation des demandes, l’examen de certains dossiers par un juge unique à la CNDA et au tribunal administratif
La mesure la plus emblématique de ce texte est le cantonnement des demandeurs d’asile dans leur lieu d’hébergement. Les demandeurs d’asile sont tenus d’accepter la place en Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) qui leur est proposée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), n’importe où en France. Et s’ils quittent leur CADA pendant plus de 48 heures sans autorisation du préfet, l’Ofpra peut purement et simplement clore leur demande d’asile.
Ces deux textes, dangereux à bien des égards, ont en commun le renforcement du contrôle et de la surveillance des personnes étrangères.
Pour aller plus loin :
Auteur: Service communication
Les Journées Nationales Prison ont lieu entre fin novembre et mi-décembre, à l’initiative du ...
Nous partageons cette vidéo de Médecin Sans Frontières sur la répression de la solidarité aux ...
Déclaration commune du CrossBorderForum à l'occasion de la 3ème édition de la commémoration du ...
Il y a 40 ans, le gouvernement demandait à La Cimade d’être présente dans tous les Centres de ...