Nos actions

Europe et International

La Cimade est résolument engagée sur les questions internationales et européennes liées aux migrations. Elle mène un travail d’analyse et de plaidoyer en lien avec ses nombreux partenaires en France et à l’étranger : une vraie force pour accompagner au mieux les personnes étrangères qui se tournent vers La Cimade dans toute la France.

Comprendre et connaître l’ensemble du parcours des personnes réfugiées et migrantes permet à La Cimade de fournir des analyses et positions politiques plus fines sur les enjeux migratoires et ce, en lien avec des partenaires de terrain engagés auprès des personnes étrangères dans d’autres régions du monde.

Aujourd’hui, les actions à l’international se concentrent sur deux problématiques : l’une liée aux migrations internationales sous l’angle de la défense de droits des personnes migrantes, dans le prolongement des actions menées par La Cimade en France, et l’autre, en lien avec son histoire, relève de la construction de la paix, avec un focus spécifique sur Israël et Palestine. Sur les questions européennes, La Cimade décrypte les politiques mises en place en termes d’asile et de migrations et s’efforce de construire des ponts avec d’autres partenaires européens pour promouvoir une Europe ouverte et solidaire.

Une des thématiques prioritaires est celle de l’externalisation des politiques migratoires européennes. En effet depuis près d’une vingtaine d’années, l’Europe s’érige en forteresse et renforce un dispositif policier et militaire sans précédent à ses frontières, notamment via l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex. Par ailleurs, elle maintient la pression sur les pays voisins pour qu’ils contrôlent les personnes en migration en amont et acceptent les expulsions des personnes dont les États européens ne souhaitent pas la présence sur leur territoire. La coopération avec ces pays, via des accords commerciaux, la coopération policière ou encore les politiques d’aide au développement, sont autant d’outils mobilisés dans cet objectif. Des arrangements informels comme celui passé avec la Turquie en 2016 se multiplient au détriment du respect des droits des personnes en migration et loin du regard des citoyens et citoyennes européens.

Loin de répondre à l’objectif affiché  d’endiguement de l’immigration dite « irrégulière », cette politique a pour effet de forcer les personnes migrantes à emprunter d’autres routes, souvent plus coûteuses mais surtout plus dangereuses. A l’heure où les mouvements migratoires sont surveillés de toutes parts en Méditerranée, le nombre de personnes mortes et disparues n’y a jamais été aussi élevé, avec plus de 5 000 personnes décédées en 2016, dont beaucoup fuyaient des situations de guerre ou de répression.

Des murs et des morts aux frontières de l’Europe

Alors que des hommes et des femmes en proie à des persécutions ethniques et religieuses ou victimes de guerres et de régimes politiques injustes et répressifs fuient leur pays, les réponses de l’Europe ne sont pas la hauteur. Plutôt que de penser l’accueil et la solidarité en faveur des personnes étrangères comme valeurs cardinales de ses politiques et actions, l’Union européenne et ses membres créent des blocages et des murs à leurs frontières extérieures mais également au sein de l’espace Schengen. Calais, Vintimille, Subotica en Serbie ou encore les hotspots en Grèce sont autant de lieux symptomatiques d’une Europe en crise qui nie notamment à des demandeurs d’asile ce droit fondamental. Pour toutes ces raisons, La Cimade en partenariat avec des associations africaines et européennes exercent un rôle de vigie face à l’Agenda européen sur la migration, véritable feuille de route d’une « Europe forteresse ». Il s’agit de scruter et dénoncer les politiques d’immigration des Etats membres de l’UE, notamment la France, qui sont bien en deçà des promesses notamment en terme d’accueil de personnes réfugiées et d’immigration légale. Mais également d’être attentif aux politiques menées dans les pays africains qui subissent trop souvent une forme de chantage à l’aide au développement pour s’assurer de leurs efforts à contrôler les flux migratoires.

La Cimade et ses partenaires en France, en Europe et dans d’autres régions du monde se mobilisent pour apporter un soutien aux personnes étrangères dans l’accès et l’exercice de leurs droits mais également pour faire évoluer les politiques des gouvernements, pour contribuer à changer de regard sur les migrations et envisager un monde moins inégalitaire où la possibilité de circuler et de s’installer ne serait pas un privilège réservé à quelques-uns mais un droit protégé.

Toutes les actualités sur les Solidarités internationales et les questions européennes

Les solidarités internationales et les questions européennes : un engagement ancien de la Cimade

La Cimade s’est forgée une expérience de plus d’une soixantaine d’années en matière de solidarités internationales et sur les questions européennes. 

Dès les années 50, La Cimade s’engage, au-delà de la France, « là-bas », aux côtés de ceux et celles qui luttent pour la dignité, l’accès aux droits fondamentaux. Cette façon d’être « des deux côtés », « ici et là-bas », marque, aujourd’hui encore, l’esprit du mouvement.

Dans les années 60/70, la Cimade œuvre également pour un dialogue de paix en Israël et Palestine. A partir de la guerre des 6 jours en 1967, l’implication de La Cimade devient plus politique dans la région : soutien au mouvement de la paix israélien, appui au développement de la société palestinienne dans les territoires occupés et au Liban, référence au droit international pour résoudre le conflit.

La Cimade a également mis en place ou soutenu des actions de développement. Première initiative : installation de deux équipières infirmières à Dakar, en 1955. Le partenariat aboutira à la création d’une association sénégalaise encore active aujourd’hui, l’Union pour la Solidarité et l’Entraide (USE). Un service « développement » au sein de la Cimade voit le jour en 1967 pour le soutien de projets à l’international portés par des partenaires de terrain.

Fuyant les dictatures militaires d’Haïti, du Brésil, d’Uruguay, du Chili et d’Argentine, un grand nombre de militant.e.s politiques cherchent refuge en France dans les années 70. La Cimade participe activement à leur accueil et s’engage dans la solidarité avec les organisations de défense des droits humains et les familles de prisonniers et de disparus dans les pays d’origine des réfugiés. L’accueil des personnes migrantes et des réfugiées interpelle l’association sur les rapports Nord-Sud. Cette prise de conscience la rend solidaire des mouvements de libération dans les dictatures et elle apporte son soutien à ceux qui défendent les droits humains et la justice sociale.

En 1990, le service développement devient le service des « solidarités internationales » soulignant ainsi que l’aide au développement ne peut être dissociée du soutien à la libération des peuples.

Dans les années 2000, les questions migratoires prennent de plus en plus de place dans les débats politiques français, européens et internationaux. A partir de ce moment-là, les questions européennes sont suivies en lien avec des thématiques précises (par exemple enfermement, expulsion…). La Cimade se mobilise tout particulièrement dans le cadre des négociations européennes autour de la directive retour rebaptisée par la société civile « directive de la honte ». En 2013, La Cimade se dote d’un poste transversal sur les questions européennes pour une Europe ouverte favorisant l’égalité des droits et le vivre ensemble. Par ailleurs, en 2007, elle recentre ses partenariats et projets à l’international sur le volet migration pour la défense des personnes en migration, mettant de côté les projets de développement et garde, en parallèle, un axe de travail sur la construction de la paix, spécifiquement sur Israël et la Palestine.

Aujourd’hui, ces sujets sont suivis dans le cadre du pôle Solidarités Internationales – Europe de La Cimade.

Décryptage des politiques européennes en matière d’asile et d’immigration

Depuis plusieurs années, La Cimade est engagée sur les enjeux liés aux politiques européennes en matière d’asile et de migrations. Elle s’efforce, notamment par des actions de plaidoyer et de sensibilisation, de faire entendre ses propositions et de partager avec le plus grand nombre sa vision d’une Europe ouverte favorisant l’égalité des droits et le vivre ensemble.

Ces enjeux sont actuellement sur le devant de la scène politique et médiatique. Les politiques migratoires européennes ne cessent de se durcir et l’approche sécuritaire a pris le pas sur la protection des droits des personnes étrangères. Le renforcement du contrôle des frontières extérieures est présenté comme une priorité, comme l’atteste le nouveau mandat de l’agence européenne des garde-côtes et garde-frontières FRONTEX. Alors que la Méditerranée est la mer la plus quadrillée et surveillée du monde, plus de 5000 personnes ont perdu la vie en mer en 2016 en tentant de trouver refuge en Europe. Les nombreux naufrages en Méditerranée ou les situations d’indignité vécues à Calais sont une des conséquences de ces politiques. Les possibilités d’accéder au territoire de l’UE de façon « légale » étant très réduites, les migrant.e.s sont obligés de recourir aux réseaux de passeurs et d’emprunter des voies toujours plus dangereuses.

Par ailleurs, l’Union européenne met de plus en plus l’accent sur la coopération avec les pays dits tiers comme la Turquie, l’Afghanistan ou le Niger à travers la signature de partenariats pour la mobilité, d’accords de réadmission mais également d’arrangements informels non débattus au Parlement européen. Ceux-ci organisent l’externalisation des contrôles migratoires pour fixer les personnes migrantes loin du territoire européen et définissent les modalités de procédures d’expulsion plus rapides et efficaces. Des aides financières importantes comme l’aide au développement sont souvent dans la balance des négociations.

Alors que l’Europe s’érige en forteresse, des murs visibles ou invisibles voient le jour à l’intérieur de l’espace Schengen : barrières en Hongrie, mobilisation de troupes militaires entre l’Autriche et l’Italie, dispositifs policiers exceptionnels et refoulements à la frontière franco-italienne. La libre circulation entre États européens est mise à mal au fur et à mesure du rétablissement des contrôles aux frontières intérieures.

Malgré des tentatives modestes d’organiser une « solidarité » européenne pour l’accueil des demandeurs d’asile, comme la relocalisation, l’Union européenne et ses États-membres pêchent à envisager un réel système d’accueil commun basé sur la protection des personnes plutôt que sur la contrainte et la suspicion. Reprenant le champ sémantique de la soi-disante « crise migratoire », l’Union européenne a lancé la réforme du régime d’asile européen commun (pourtant déjà révisé en 2013) et notamment du règlement Dublin. Les négociations actuelles laissent entrevoir une harmonisation vers le bas des procédures et conditions d’accueil des demandeurs et demandeuses d’asile et des dispositions qui créeront plus d’exclusion et de personnes en errance.

Dans un contexte de montée de la xénophobie et des populismes identitaires dans les États membres, menaçant les valeurs communes progressivement adoptées par l’Union européenne, celle-ci doit contribuer à déconstruire les peurs de l’Autre et jouer un rôle d’apaisement en reconnaissant le rôle positif de l’immigration. Il est plus que nécessaire de déconstruire les discours sécuritaires et de sensibiliser aux problèmes que ces politiques posent quant aux droits des personnes migrantes. Des combats que mène La Cimade sur le terrain.

Défense des droits des personnes migrantes dans les pays d’origine et de transit

Maroc, Libye, Niger, Mauritanie, Turquie, Ukraine, Serbie… pays de départ, pays de transit, pays d’accueil par défaut… de multiples vocables désignent les voisins du Sud et de l’Est de l’Union européenne par lesquels passent ou résident les personnes en migration. Cela traduit à la fois la complexité des trajectoires, des logiques migratoires et des politiques qui les sous-tendent.

L’Europe met en place un dispositif policier et militaire sans précédent à ses frontières extérieures, tout en faisant pression, via la coopération, sur les pays voisins pour qu’ils contrôlent les personnes en migration en amont du territoire européen. Les Etats membres de l’UE sous traitent, « externalisent », aux Etats non européens, la gestion de leurs frontières et a fortiori l’accueil des personnes en migration sur leur territoire.

Deux objectifs affichés et principaux à cette externalisation : l’endiguement des personnes en migration dans les pays d’origine et de transit en les empêchant d’atteindre le territoire européen et l’expulsion des personnes vers leur pays d’origine ou un pays par lequel elles ont transité. Les Etats européens, en collaboration avec des Etats non membres de l’UE, mettent en place une série d’obstacles le long du parcours migratoires : tri, renforcement des contrôles aux frontières aériennes, maritimes et terrestres, renforcement de la coopération policière entre Etats, soutien financier au renforcement des frontières, etc. Pour la plupart des personnes provenant d’Asie et d’Afrique, l’accès au territoire européen par une voie régulière, c’est à dire avec un visa, est devenu quasi impossible en raison des politiques restrictives des Etats européens, sauf à utiliser les voies détournées : piston, corruption ou filière. Elles n’ont souvent d’autres choix que d’emprunter les routes longues, dangereuses et mortelles.

La pression de l’Union européenne et de certains de ses États membres pour forcer les pays voisins à contrôler leurs frontières engendre de graves violations des droits humains : des milliers de personnes migrantes arrêtées, refoulées et abandonnées dans le désert, laissées pour mortes et disparues en mer, maltraitées, tuées sommairement, détenues dans des camps, des réfugié.e.s qui ne parviennent plus jusqu’en Europe pour demander l’asile car ils et elles sont refoulé.e.s en amont dans des pays qui ne leur offrent souvent aucune garantie de protection juridique, sociale et économique…

La Cimade s’attache à décrypter les mécanismes de cette externalisation notamment les outils de coopération avec des Etats non européens. Elle étudie les conséquences de cette externalisation en dehors de l’UE : le développement des législations nationales sur l’asile et l’immigration, les outils de renforcement des frontières extérieures, etc.  Elle décrypte les procédures et pratiques des Etats sur la question des personnes mortes et disparues afin d’aider les familles et leurs soutiens dans le cadre de leur recherche. Elle informe et sensibilise le mouvement Cimade et plus largement la société civile des conséquences dramatiques des politiques migratoires externalisées sur les personnes en migration. Elle dénonce les violations des droits dont sont victimes les personnes, les manquements des Etats et la dilution de leur responsabilité de chaque côté de la frontière. Elle plaide pour un changement profond des politiques migratoires dans le respect du droit des personnes et du droit international.

Ce travail, La Cimade le réalise grâce à des partenariats de longue date avec des associations de terrain basées de l’autre côté de la frontière européenne et à travers le travail en réseau ou en collectif à l’échelle euro africaine, notamment Boats 4 People, le collectif Loujna Tounkaranké et le réseau euro africain Migreurop (voir partenariats)

Construction de la paix en Israël et Palestine

Impliquée depuis plus de 50 ans sur les questions de paix au Proche-Orient, la Cimade a en outre développé de multiples expériences, initiatives, contacts dans cette région en proie à des conflits récurrents.

Depuis le 11 septembre 2001, une nouvelle lecture des relations internationales comme d’un monde divisé autour d’un clivage civilisationnel, l’emporte sur des analyses plus complexes. Cette lecture est d’autant plus dangereuse que non seulement les conflits sont lus et interprétés à travers les prismes religieux et communautaires mais sont alimentés et surdéterminés par cette lecture. De par la pluralité de ses références et sa capacité fédératrice, La Cimade a un rôle à jouer en termes de prévention et résolution des conflits.

La position de La Cimade sur la question israélo-palestinienne se fonde sur le nécessaire respect du droit international dans l’objectif de construire une paix réelle fondée sur la justice, comme l’exprime une décision du conseil de la Cimade du 28 novembre 2009 .

L’urgence d’agir

Agir en soutien aux organisations de terrain en Israël et en Palestine qui luttent dans un contexte particulièrement difficile pour collecter de l’information sur les violations des droits, pour lutter contre l’impunité, publier des rapports, alerter la société civile israélienne et internationale, les institutions européennes et les Nations unies.

Agir pour les défenseurs des droits sur ces questions en Israël, en Palestine et en France, de plus en plus attaqués dans leurs luttes.

Agir pour appuyer le travail mené auprès des personnes demandeuses d’asile et réfugiées, l’autre face sombre de la politique israélienne de mise à l’écart des indésirables.

Agir pour relayer l’appel des comités de résistance populaire des villages de Cisjordanie, qui dans leur lutte opiniâtre et pacifique contre le bulldozer de la colonisation, en appellent à une solidarité internationale urgente.

Agir auprès du gouvernement français pour qu’il mène une politique courageuse et appuie, par tous les moyens, la reconnaissance des droits des Palestinien.ne.s par Israël.

Agir enfin pour que l’oppression cède la place à la justice, une justice appelée par la société civile israélienne et palestinienne, sans laquelle aucun horizon de paix ne peut s’ouvrir.

Aujourd’hui, La Cimade travaille essentiellement dans un cadre inter associatif sur ces questions, notamment via la plateforme des ONG pour la Palestine et ses différentes campagnes : 100 ans de dépossession, Made in illegality ou encore case prison. La Cimade soutient par ailleurs le programme EAPPI des Accompagnateurs œcuméniques en Palestine et Israël ou encore la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions – BDS (voir partenariats)

 

Pour aller plus loin :

Fiche pratique sur la détention administrative.

Fiche pratique sur la résistance populaire des comités villageois palestiniens.

Comprendre comment l’UE renforce les colonies israéliennes et participe à détruire l’agriculture palestinienne.

Question fréquente : BDS, est-ce que le boycott sert à quelque chose ?

Question fréquente : Peut-on parler d’Apartheid en Israël ?

 

Ressources

Règlement Dublin : la machine infernale de l’asile européen

Rapport d’observation publié en 2019 par La Cimade sur les conséquences pour les personnes en demande d’asile du règlement Dublin.?

Petit guide – Comprendre les migrations internationales 

Le Petit guide – Comprendre les migrations internationales 2016 évoque de nouveaux enjeux (réfugié·e·s climatiques, personnes disparues en mer) et de proposer des pistes de réflexion sur la politique européenne en matière de migrations et sur la protection juridique assurée (ou pas…) par les traités internationaux, en s’appuyant sur le regard et l’expertise de La Cimade.

Rapport d’observation  – « Frontières européennes. Défense d’entrer ? » 

Avec ce rapport Frontières européennes. Défense d’entrer ? publié en juin 2016, La Cimade émet des recommandations adressées à l’UE et à ses États membres pour tirer les leçons de l’échec et du coût humain intolérable des politiques menées depuis des décennies.

Rapport d’observation  conjoint – « Ceuta et Melilla : centres de tri à ciel ouvert aux portes de l’Afrique ? » 

Publié fin 2015, ce rapport conjoint réalisé avec l’association marocaine GADEM, l’association espagnole APDHA et le réseau euro africain Migreurop, revient sur les enjeux à la frontière maroco-espagnole en prenant les exemples emblématiques de Ceuta et Melilla, deux enclaves espagnoles au Maroc.

Rapport d’observation « L’avenir muré par l’occupation »

Publié fin 2014, ce rapport d’observation de La Cimade fait suite à une mission de terrain au Proche-Orient réalisée en février 2014. Elle avait pour objet de reprendre contact avec les réalités du terrain, d’analyser les enjeux auxquels fait face aujourd’hui la société civile dans chacun des territoires, et de collecter de l’information sur la situation des demandeurs et demandeuses d’asile et des réfugié.e.s en Israël.

Pour voir toutes les publications de nos partenaires sur les enjeux internationaux et les politiques migratoires européennes, cliquez ici. Vous trouverez notamment des documents de sensibilisation, des petits guides, des rapports et des notes d’analyse.

 

 

 

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