La Cimade Sud-Est recherche des intervenant.es bénévoles en prison

22 novembre 2020

La Cimade Sud-Est cherche à consolider ses équipes de bénévoles intervenant dans les lieux de ...

L’accès aux droits des personnes étrangères incarcérées est une priorité de La Cimade.

Souvent isolées et ne maîtrisant pas nos subtilités administratives et judiciaires, ni d’ailleurs notre langue, elles sont souvent les plus exclues des exclus. En outre, les personnels de l’administration pénitentiaire ne sont que peu formés au droit spécifique de l’entrée et du séjour des étranges. C’est pourquoi, La Cimade a conclu depuis 2007 un protocole avec l’Administration Pénitentiaire pour intervenir au sein des établissements de détention.

Les missions d’un.e intervenant.e prison

L’intervenant.e prison se voit confier les missions suivantes en milieu carcéral afin de faciliter l’accès au droit des personnes étrangères incarcérées, hommes et femmes :

Rencontrer les détenus prévenus et condamnés ; les écouter et apprécier leur situation individuelle puis les informer sur leurs droits.
Assister les personnes dans les différentes démarches telles que la demande (ou renouvellement) de titre de séjour, la procédure de demande d’asile.
Travailler en coordination avec les conseillers d’insertion de l’administration pénitentiaire, les avocats des personnes étrangères et leur famille.
Envisager des actions pour faire connaitre et faire évoluer les droits des personnes étrangères incarcérées.

L’intervenant.e est intégré.e à un groupe local d’adhérents de la Cimade à Marseille, Aix-en-Provence, Var, Hautes-Alpes ou Nice. Il est invité à participer aux réunions régulières de l’équipe qui intervient dans le même établissement mais également aux rendez-vous d’échanges avec les autres adhérents du Groupe local (réunions mensuelles ou trimestrielles).

Il appartient à un réseau régional d’intervenants qui se réunit au moins 4 fois par an pour des journées régionales de formation et de mutualisation.

Les compétences requises

Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances juridiques préalables pour intégrer l’équipe ; néanmoins un intérêt pour le droit des étrangers et des personnes détenues est indispensable. Un accompagnement en doublure est mis en place pendant les premiers mois.

La pratique de langue étrangère n’est pas indispensable, car beaucoup des personnes rencontrées arrivent à communiquer en français. Bien évidement elle est un plus.

Pendant les premiers mois le nouveau bénévole est parrainé par un membre de l’équipe prison, il se forme en assistant aux entretiens avec les détenus. Il a la possibilité de participer à des journées d’information ou à des formations sur les droits des étrangers.

Il s’appuie sur les connaissances du Groupe Local Cimade dont il dépend et sur celles des membres de l’équipe qui intervient au sein d’un même établissement.

Il peut aussi compter sur les ressources des autres intervenants prison et sur les outils du réseau national ‘prison’ à La Cimade pour développer ses propres connaissances et gagner en autonomie.

Engagement

Son engagement doit s’inscrire dans la régularité et si possible dans le temps. En effet, le temps de recevoir l’agrément nécessaire à l’entrée dans les prisons et d’acquérir les compétences nécessaires peut être long.

Une disponibilité d’à minima deux journées par mois est nécessaire, répartie entre présence en détention et travail extérieur.

Pour mémoire, les interventions en détention se font du lundi au vendredi (avec possibilité sur le samedi), aux horaires ouvrables (soit 8h15-11h45 et 13h15 16h45).

Vous êtes intéressé.e.s ?

Prenez contact en nous écrivant par mail. Merci de mettre comme objet du mail « intervenant prison » et d’adresser vos mails selon votre département :

Contactez-nous