UN.E ACCOMPAGNATEUR.TRICE JURIDIQUE EN RETENTION – GUYANE
Depuis ses origines, La Cimade est au service de personnes étrangères en situation précaire qu’elle écoute et accueille, conseille en différents lieux. Travailler à La Cimade requiert avant tout cet esprit de service qui donne sa raison d’être à l’association.
Missions :
Sous la responsabilité de la Responsable Nationale Rétention et de la Responsable Régionale de l’action en Rétention en Outre-mer, en lien avec la plateforme nationale de soutien technique et de formation, le pôle Enfermement-Expulsion, la Déléguée nationale en région Amériques (Antilles-Guyane), l’accompagnateur·trice juridique aura pour missions au sein d’une équipe :
- D’assurer les permanences prévues dans le centre de rétention pour y rencontrer les personnes étrangères retenues, leur donner toutes informations juridiques et sociales utiles, les aider dans l’exercice effectif de leurs droits, répondre aux urgences juridiques ; gérer les relations entre les différent·e·s intervenant·e·s dans et hors du centre de rétention ;
- De participer à la rédaction des rapports d’activités permettant la facturation auprès du ministère de tutelle ainsi qu’aux suivis statistiques ;
- De participer aux actions régionales et locales de La Cimade à travers des projets élaborés en liens étroits avec les salarié.e.s de la région et les instances associatives ;
- De participer, le cas échéant, à l’accompagnement et la formation des membres bénévoles de La Cimade intervenants dans les CRA et autour de la thématique des personnes étrangères éloignées et enfermées ;
- En lien avec la région, la plateforme, et le pôle enfermement-expulsion, de contribuer à l’analyse, à la réflexion et à l’information sur la thématique de l’éloignement des personnes étrangères ;
- De participer à l’élaboration et au développement d’outils et de documents de formation sur la thématique de l’éloignement et de la rétention ;
Cadre d’intervention :
La Cimade intervient dans les centres de rétention dans le cadre d’un marché public. Dès lors, dans l’exercice de leurs fonctions au sein du centre de rétention, les accompagnateurs.trices doivent respecter les obligations de neutralité et de laïcité imposées par la loi.
L’intervention en centre de rétention suppose la délivrance d’une habilitation préfectorale qui peut donner lieu à une enquête de police et qui est conditionnée à la justification d’un diplôme en droit (minimum BAC+3) ou d’au moins trois ans d’expérience dans l’accompagnement juridique.
Les accompagnateurs.trices sont, par ailleurs, tenu.e.s de respecter le Règlement Intérieur du centre de rétention.
Qualités et compétences requises :
- Capacité d’écoute, de médiation, de négociation et de décision en urgence
- Esprit d’initiative, analyse, rigueur et autonomie
- Capacité rédactionnelle et de communication.
- Capacité à travailler en équipe
- Capacité à faire face à un environnement de travail carcéral et caractérisé par des tensions
- Maîtrise du droit des personnes étrangères et connaissance des circuits administratifs.
- Expérience dans le milieu associatif souhaitée.
- Disponibilité et mobilité (déplacement dans l’Hexagone à prévoir), bonne maîtrise des outils informatiques, permis B.
- Travail le samedi (en moyenne 1 samedi sur 3).
Lieux de travail :
Centre de rétention administrative de Guyane – Route Nationale 4, 97351 Matoury
Bureau du Groupe Local de La Cimade, 39 rue Lieutenant Becker, 97300 Cayenne
Conditions de rémunération :
- Salaire brut mensuel : 2 904,27 € + Prime de vie chère (20%) – Catégorie B, statut employé
- Avantages annexes : Tickets restaurant d’une valeur de 10 € (prise en charge employeur 60%), Prise en charge employeur avantageuse pour la Mutuelle / Prévoyance ; possibilité de forfait mobilité vélo
Candidatures (CV + LM + Copie du dernier diplôme obtenu en droit) à adresser à recrutement@lacimade.org (Merci de préciser l’intitulé de l’annonce)
La Cimade est une organisation inclusive, elle s’engage à examiner chaque dossier de candidature de manière objective, sans aucune forme de discrimination conformément à la législation du travail et sur l’unique appréciation des compétences exigées pour le poste ; les différents motifs de discrimination étant rappelés dans l’article L1132-1 du Code du Travail.