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Opération coup de poing dans le Sud-Est : le code de la honte ne doit pas passer !

16 avril 2018

A Marseille, Nice, Toulon, comme dans 40 villes en France, la Cimade s’oppose fermement au texte dangereux pour les personnes étrangères dont l’examen en première lecture débute à l’Assemblée nationale ce lundi 16 avril 2018 en procédure accélérée.
Elle invite notamment les député·e·s de La République En Marche à refuser d’adopter le texte, véritable « Code de la honte ».

Les débats et le travail en commission des lois n’ont apporté aucun changement significatif au projet de loi Asile et Immigration présenté par Gérard Collomb. Toutes les mesures attentatoires aux droits fondamentaux des personnes étrangères ont été maintenues, très faiblement atténuées, voire pour certaines renforcées.

Hormis de rares mesures de protection favorables, le projet de loi qui est donc soumis à l’Assemblée nationale à partir de ce 16 avril va consacrer un très net recul des droits et va dégrader de façon considérable la situation d’un grand nombre de personnes étrangères. Essentiellement répressif, il vise à contrôler, sanctionner, enfermer, expulser et bannir davantage les personnes étrangères, et à proposer un droit d’asile au rabais.

Les militants de la Cimade, et d’autres associations (RUSF, Emmaüs,  SAF, …) ont manifesté devant le Palais de Justice de Marseille, ainsi qu’à Nice, et à Toulon avec les panneaux du code de la honte.

 

 

 

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Auteur: Région Sud-Est

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