Réaffirmons notre rôle de vigie, défendons nos libertés
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Ce 8 mars 2021, nous célébrons la journée internationale des droits des femmes. Mais en France, l’accès aux droits pour les femmes étrangères n’est pas toujours effectif et les politiques publiques actuelles ne proposent pas de modifications significatives pour améliorer leur protection et leur situation.
Les femmes migrent pour étudier, pour travailler et construire une autre vie mais aussi, par volonté d’émancipation ou par souhait de se soustraire à des pratiques néfastes. Elles constituent d’ailleurs un peu plus de la moitié de la population immigrée en France et sont même, au sein de certaines nationalités, largement majoritaires.
Les nombreux obstacles pour obtenir un visa, la construction d’une Europe forteresse rendent leurs parcours toujours plus longs, coûteux et dangereux. Elles se retrouvent parfois sur notre territoire sans titre de séjour, ou dépendante de leur conjoint ou de leur employeur. Parfois isolées, elles sont peu informées de leurs droits et ont des difficultés à les faire valoir.
En France, quelles que soient leurs qualifications, elles sont souvent cantonnées à des emplois précaires, moins rémunérateurs, à temps partiel, non déclarés et sont ainsi maintenues dans une certaine précarité. Violaine Husson, responsable des questions genre et protections : « Les femmes migrantes, parce qu’elles sont femmes et étrangères, ont encore plus de difficultés à obtenir un titre de séjour stable pour enfin sortir de la précarité sociale et administrative ».
La crise sanitaire n’a pas remis en cause les inégalités entre les femmes et les hommes bien au contraire. Premières de corvées sur le front contre la Covid-19 (santé, propreté, alimentation, distribution, éducation etc.) les femmes et notamment les personnes étrangères n’ont pas été épargnées.
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, La Cimade souhaite en particulier que la situation des femmes étrangères soit mieux prise en considération pour qu’elles aient effectivement accès à leurs droits et puissent être protégées indépendamment de leur nationalité.
Auteur: Service communication
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