AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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L’Office français de l’immigration et de l’intégration nous a demandé un droit de réponse suite à l’un de nos communiqués de presse, publié le 30 novembre 2018. Nous le reproduisons ci-dessous.
Droit de réponse
Dans un article publié sur votre site le 30 novembre 2018, vous avez estimé – et c’est d’ailleurs le titre de votre article – que « pour l’OFII, le VIH ne nécessite pas de prise en charge médicale », vous appuyant sur des extraits du dossier d’une personne dont nous avons examiné le cas. Vous avez au demeurant mis en ligne le rapport médical, l’avis du collège de médecins et la décision du Tribunal administratif concernant ce cas.
Cette imputation, grave, totalement fausse et formulée sans même que vous nous ayez préalablement interrogés, ne repose que sur des données partielles et partiales.
En effet, les médecins de l’OFII s’attachent à examiner rigoureusement toutes les demandes qui leurs sont adressées. Ils ont émis 94% d’avis favorables sur les demandes relatives à un VIH, ce qui contredit à l’évidence votre propos. Chez les ressortissants de la nationalité de la personne que vous évoquez, ce taux est de 97,5% (1192 avis favorables). Les avis défavorables sont en particulier prononcés lorsque le demandeur ne s’est pas révélé être porteur du VIH (sérologie négative après examen biologique). Le collège estime alors que l’état de santé ne nécessite évidemment pas de soins.
Le cas de la personne citée correspond à cette situation. La page 2 du rapport médical du médecin rapporteur de l’OFII, non publiée par votre association, mentionne, en effet, le résultat d’une sérologie HIV négative (son médecin en a été informé), examen réalisé dans le cadre de la convocation médicale à l’OFII. Un tel résultat est évidemment déterminant dans l’avis rendu par le collège. De plus, la demandeuse n’a adressé à l’OFII aucun document médical provenant des médecins de l’hôpital Bichat-Claude Bernard.
Ainsi, en ne publiant que la première page d’un rapport et en occultant la seconde, vous en avez déduit une imputation déshonorante à notre encontre et qui ne correspond à aucune réalité. Le VIH nécessite une prise en charge médicale, ce qui est une évidence, mais à condition qu’on en soit réellement atteint.
Auteur: Service communication
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