AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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Après l’évacuation des camps de migrants opérée à Calais le 3 juillet dernier, la préfecture de Police de Paris a pris le relais dans la répression avec une interpellation massive orchestrée vendredi matin. Ce sont au total 300 exilés originaires de pays en guerre qui ont été enfermés par l’Etat depuis le début du mois de juillet.
Après l’évacuation des camps de migrants opérée à Calais le 3 juillet dernier, la préfecture de Police de Paris a pris le relais dans la répression avec une interpellation massive orchestrée vendredi matin. Ce sont au total 300 exilés originaires de pays en guerre qui ont été enfermés par l’État depuis le début du mois de juillet.
Vendredi 8 août à 6h30 à Paris, une opération policière de grande envergure a conduit à l’interpellation massive de plusieurs dizaines de personnes d’origine érythréenne et soudanaise qui dormaient dans un campement sous le métro aérien entre les stations La Chapelle et Barbès. Quarante d’entre elles ont été placées au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot où intervient La Cimade.
La veille jeudi 7 août au soir, 30 personnes originaires d’Afghanistan et d’Érythrée avaient déjà été arrêtées à la gare du nord et à la gare de l’est avant d’être placées au CRA de Vincennes. Elles viennent s’ajouter au 25 Érythréens enfermés dans les centres de rétention administrative de Paris-Vincennes depuis le début du mois de juillet.
Ainsi, avec la grande rafle orchestrée à Calais le 3 juillet dernier, ce sont près de 300 exilés, originaires de pays en situation de conflit généralisé, qui ont été enfermés en centre de rétention administrative.
En venant demander le renfort de la préfecture de police de Paris dans ces opérations ciblées contre des populations qui ne cherchent qu’à fuir des pays en guerre, le gouvernement poursuit une nouvelle fois la politique de ses prédécesseurs. Répression en lieu et place de la protection et de l’accueil, et utilisation de la force publique pour tenter de rendre les exilés invisibles et faire croire que la question est réglée (voir notre communiqué inter-associatif du 3 juillet dernier).
La Cimade redemande au gouvernement de libérer ces personnes des centres de rétention administrative, et de mettre en place des dispositifs alternatifs qui puissent enfin respecter les valeurs d’humanité de notre République. Il est urgent de rompre avec cette logique de répression !
Auteur: Service communication
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