PAU : LA CIMADE ET SES PARTENAIRES DENONCENT LES CONDITIONS D’ACCUEIL INDIGNES DES PERSONNES EN DEMANDE D’ASILE
LES PRAHDA (programmes régionaux d'accueil et d'hébergement des demandeurs d'asile) font partie ...
Les 124 personnes débarquées hier sur la plage de Bonifacio ont fait l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière et sont en cours de transfert vers des centres de rétention par avion militaire.
Le droit d’asile ne doit pas être bafoué!!!
La Cimade dénonce le placement en rétention des 124 boat people arrivés en Corse
Les 124 personnes débarquées hier sur la plage de Bonifacio ont fait l’objet d’un arrêté de reconduite à la frontière et sont en cours de transfert vers des centres de rétention par avion militaire.
La Cimade a pu recenser pour l’instant le placement en rétention de 37 personnes à Nîmes, 19 à Toulouse dont 6 enfants, 19 personnes également à Marseille, 10 à Lyon, 11 à Rennes dont 6 enfants.
À Nîmes, 30 adultes et 7 enfants de un à 17 ans sont arrivés en début d’après midi. Les procédures édictées à leur encontre ont été faites sur la base de formulaires stéréotypés où seuls les noms diffèrent. Cela démontre que loin d’étudier les situations individuelles de ces personnes qui réclament la protection de la France en raison de leur appartenance à la communauté kurde de Syrie, les autorités ont choisi de répondre par la répression et l’organisation d’une expulsion collective.
La Cimade dénonce le placement en rétention de ces réfugiés et le choix de cette expulsion collective.
Ces personnes ont droit à voir examinée leur demande d’asile selon une procédure normale par l’OFPRA et la Cour nationale du droit d’asile. Elles doivent pouvoir être accueillies dans un centre d’accueil pour demandeur d’asile avec toute l’information nécessaire pour ce faire et non depuis un centre de rétention administrative.
Cette attitude marque une évolution inquiétante et durable du ministre de l’Immigration qui, à l’instar de l’Italie ou de Malte, entre dans une logique d’enfermement des personnes qui sollicitent une protection en France.
Comme après la rafle de la « jungle » de Calais c’est désormais une pratique qui constitue une véritable atteinte au droit d’asile.
Présente ou non dans les centres de rétention vers lesquels elles seront dirigées, la Cimade mettra tout en œuvre pour que ces personnes soient libérées et aient accès à une procédure d’asile normale.
Auteur: Service communication
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