AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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La Cimade s’est mobilisée devant le Centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, en région parisienne, pour dire NON aux pratiques illégales et de plus en plus répressives de l’Etat, ainsi qu’aux conditions d’enfermement indignes des personnes étrangères.
Ce jeudi 02 mars, un mois après le retrait des équipes de La Cimade du CRA DU Mesnil-Amelot, une centaine de personnes – bénévoles, salarié·e·s, partenaires et élu·e·s de la République – se sont donné∙e∙s rendez-vous devant le CRA pour manifester leur soutien, pour dénoncer les conditions indignes en rétention et pour alerter sur les violations répétées des droits fondamentaux des personnes enfermées dans les CRA.
Louise LECAUDEY, responsable régionale rétention au CRA du Mesnil Amelot a pris la parole, au nom de tou·te·s les intervenant·e·s juridiques de La Cimade, pour exprimer leur indignation : « Les CRA sont devenus des lieux de violations systématiques des droits et d’atteintes graves à la dignité humaine ». Elle a aussi dénoncé les conditions dans lesquelles les personnes retenues sont interpellées, enfermées puis expulsées.
La Cimade dénonce les violations manifestes des droits fondamentaux des personnes étrangères qui conduisent à l’enfermement : les contrôles au faciès, l’irrégularité des procédures administratives, l’absence de prise en compte de la vulnérabilité des personnes. Elle s’insurge contre les conditions d’enfermement dégradées ainsi que les expulsions illégales et violentes.
Pendant la mobilisation, plusieurs femmes retenues ont été contactées par téléphone pour prendre la parole depuis l’intérieur du CRA, comme madame S : « Je travaille dans un cabinet médical. Je n’ai jamais eu des soucis avec la police, mais selon les autorités mon délit est de vouloir vivre et m’intégrer en France. Je ne comprends pas pourquoi je suis là… Ils vont m’expulser dans un pays que je ne connais presque pas ».
Pour Dalia Frantz, responsable nationale de la rétention à La Cimade, « L’exercice de nos missions d’accès aux droits en CRA devient toujours plus difficile. A rebours des déclarations politiques considérant que les personnes en situation irrégulière disposent de trop nombreuses possibilités de recours, nous constatons chaque jour que l’accès à un recours effectif n’est pas garanti. Les personnes sont parfois expulsées illégalement avant même d’avoir vu un juge ou alors qu’elles ont demandé l’asile sur le territoire français ».
Pour conclure l’action, les intervenant·e·s ont lu les revendications portées par La Cimade :
Auteur: Service communication
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