AGEN – CONFÉRENCE – EXTRÊMES DROITES, UNE IDÉOLOGIE A DECONSTRUIRE
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Dans un contexte économique difficile et à l’approche des élections municipales, il ne se passe pas une semaine sans que des élus de la République ou des responsables politiques tiennent des propos de stigmatisation à l’égard des personnes d’origine Rom ou supposées l’être.
Dans un contexte économique difficile et à l’approche des élections municipales, il ne se passe pas une semaine sans que des élus de la République ou des responsables politiques tiennent des propos de stigmatisation à l’égard des personnes d’origine Rom ou supposées l’être.
Comme l’a dénoncé le collectif Romeurope, cibler des boucs émissaires est non seulement condamnable au regard des valeurs de la République mais également irresponsable pour le danger que ce genre de propos fait courir à l’ensemble de la société.
La Cimade réclame depuis des mois que les plus hautes autorités de l’État réaffirment les valeurs d’égalité des droits et de fraternité, avec ses déclinaisons que sont la solidarité et l’hospitalité. Dans le climat actuel, il y a urgence à rappeler les fondements mêmes de la République, les impératifs de justice, de cohésion sociale, de respect de l’autre et des cultures différentes.
En conséquence, La Cimade s’inquiète des propos tenus le 23 septembre par le ministre de l’Intérieur qui confortent la stigmatisation en affirmant que « ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation avec les populations locales », et qu’[il n’y a] « pas d’autre solution que de démanteler ces campements progressivement et de reconduire à la frontière ».
La reconduite à la frontière prônée par le ministre de l’Intérieur ne saurait tenir lieu de solution. En plus d’être discriminatoires, les expulsions de citoyens de l’Union européenne sont absurdes. Bénéficiant d’une liberté de circulation partout en Europe, ils pourront revenir en France, mais leurs efforts d’intégration auront été anéantis.
La Cimade s’alarme de ces propos et de leur impact qui ne fait qu’aggraver le climat de stigmatisation. Le gouvernement doit revenir à l’esprit du dispositif présenté par cinq ministres en août 2012, qui prône la recherche de solutions d’accompagnement social réel et pérenne pour supprimer, à terme, les bidonvilles.
Auteur: Service communication
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