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Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
Depuis le début de l’année 2024, les tentatives d’expulsion de personnes originaires de pays ...
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Depuis mi-mai, les onze organisations soutenant le mouvement des travailleurs sans papiers ont entamé les discussions avec le Ministère de l’Immigration et la Direction Générale du Travail.
Cependant, ces discussions tant attendues après huit mois de grève ont été ajournées dans l’attente d’un bilan par les préfectures de l’application de la circulaire de régularisation par le travail publiée en novembre 2009. Circulaire dénoncée par les grévistes qui ont maintenu leur mobilisation durant ces longs mois pour obtenir de véritables critères clairs et équitables de régularisation. La circulaire en effet laisse pour une large part la décision de régularisation par le travail à la discrétion de la préfecture.
Jeudi 27 mai, à la dispersion du cortège contre la réforme des retraites auquel les travailleurs et travailleuses sans papiers ont pris part, des centaines d’entre eux se sont donc réunis sur les marches de l’opéra Bastille pour une occupation illimitée.
Ils ont ainsi passé la nuit sur les marches interpellant les noctambules et les fêtards du quartier en faisant tinter leurs cagnottes… Après huit mois de grève et autant de nuits passées sur les piquets, les grévistes sont plus que déterminés à obtenir des représentants gouvernementaux l’ouverture de vraies discussions.
Auteur: Service communication
