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Malgré l’opacité qui entoure ces espaces, de nombreuses situations de violences sont régulièrement mises en lumière et dénoncées par les associations et citoyen-ne-s intervenant dans l’ensemble du dispositif de rétention/détention des étrangers. Il est par ailleurs vraisemblable que les violences et, au-delà, les situations de souffrance liées à l’enfermement, subies par des personnes qui n’ont rien à se reprocher pénalement, génèrent un sentiment d’injustice qui accroît encore leur détresse.
La Plateforme de revendications pour un droit d’accès associatif dans les lieux d’enfermement des étrangers adoptée par l’observatoire de l’enfermement des étrangers rappelle que :
« …la conception des lieux d’enfermement, leur gestion et les pratiques qui s’y développent imposent aux personnes retenues des contraintes ou privations de droits qui vont très au-delà de ce qui serait strictement nécessaire pour satisfaire la volonté de l’administration de maintenir ces personnes à sa disposition.
Bien qu’exclusivement dédiés à la mise en œuvre de procédures de refoulement ou d’éloignement des étrangers, les zones d’attente et autres lieux de rétention concentrent ainsi, en réalité, tous les dispositifs et tous les comportements qui confèrent à leur enfermement une dimension carcérale et punitive.
Ces dérives sont largement facilitées par le secret qui entoure les lieux d’enfermement et par l’isolement dans lequel les étrangers y sont maintenus…. »
Malgré l’opacité qui entoure ces espaces, de nombreuses situations de violences sont régulièrement mises en lumière et dénoncées par les associations et citoyen-ne-s intervenant dans l’ensemble du dispositif de rétention/détention des étrangers. Il est par ailleurs vraisemblable que les violences et, au-delà, les situations de souffrance liées à l’enfermement, subies par des personnes qui n’ont rien à se reprocher pénalement, génèrent un sentiment d’injustice qui accroît encore leur détresse.
Pour nous en parler, nous recevrons des intervenant-e-s de divers horizons : psychiatre, médecin, cadre associatif et bénévole, tou-te-s confronté-e-s, dans leur pratique professionnelle et leur engagement militant, à ces problématiques à l’échelon national et international.
Réunion publique :
« Souffrance et violences dans les lieux d’enfermement des étrangers »
lundi 7 avril 2014 à 19h
à la Ligue des Droits de l’Homme
(138 rue Marcadet, 75018 Paris – Métro ligne 12 : Lamarck-Caulaincourt)
Auteur: Service communication
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