Quoi qu’il en coûte… pour leur vie
Depuis le début de l’année 2024, les tentatives d’expulsion de personnes originaires de pays ...
Depuis bientôt 3 mois, les 21 ouvriers de l’entreprise GRIALLET occupent le local du 3 bis rue des Batteries à Montreuil, attendant que leur employeur daigne négocier sur leurs 3 revendications
Depuis bientôt 3 mois, les 21 ouvriers de l’entreprise GRIALLET occupent le local du 3 bis rue des Batteries à Montreuil, attendant que leur employeur daigne négocier sur leurs 3 revendications :
Qu’il fasse le nécessaire auprès de la Préfecture en vue de leur régularisation
Qu’il leur remette les attestations d’exposition au plomb et à l’amiante
Qu’il paye les heures sups, les congés non pris et les salaires qu’il leur doit
Mais à la table de négociation, Monsieur Griallet semble préférer la fuite en avant… devant les Tribunaux encore une fois !
QUAND LA JUSTICE DONNE RAISON AU VOYOU !
Lundi 28 juillet, les salariés et leur syndicat CGT étaient une deuxième fois cités à comparaître devant le TGI de Bobigny : le 3 juin dernier, dans une même procédure, Monsieur Griallet avait été débouté.
Et pourtant, contre toute attente, la même juge a cette fois donné raison au patron voyou : par jugement prononcé le 04 août, le TGI de Bobigny ordonne l’expulsion sous 1 mois des 21 ouvriers occupants pour la reconnaissance de leurs droits.
Empoisonner, dissimuler, escroquer : c’est normal pour un exploiteur. Mais faire grève pour réclamer le droit de vivre dignement et conformément aux lois, relèverait de « l’abus du droit de grève » et de « l’atteinte au droit de propriété ». « On peut violer les lois sans qu’elles crient » disait Talleyrand…
APPEL A LA SOLIDARITÉ
Depuis ce jugement inique, le patron a pris la fuite, un dimanche matin à l’aube, en emportant avec lui tous les documents compromettants…
Mauvaise tactique : il est désormais activement recherché par l’inspection du travail, assigné en référé devant le Conseil des Prud’hommes par les 21 salariés et sommé par plusieurs élus ainsi que la Direction Départementale du Travail de prendre le chemin des négociations.
Et les salariés, avec le soutien de la CGT et des montreuillois, sont plus que jamais déterminés à obtenir réparations et le droit de vivre dignement.
Privés de salaires depuis 3 mois, ils ont besoin de votre solidarité financière pour tenir. Vous pouvez les soutenir en envoyant vos dons à l’Union Locale CGT de Montreuil, 24, rue de Paris à Montreuil, en mentionnant au dos du chèque « Solidarité Griallet ».
Vous pouvez également aller les rencontrer au 3 bis, rue des batteries à Montreuil (Bus n°127 – Arrêt « La Paix »).
Pour signer la pétition de soutien
Auteur: Service communication
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