Charter affrété par Frontex : 58 personnes géorgiennes expulsées au mépris de leurs droits
COMMUNIQUE DE PRESSE CIMADE / MRAP 35 Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi ...
Rennes, le 2 mars 2024 « En fin de journée, le mercredi 26 février, la rumeur commence à se ...
Le 5 août 2016, deux enfants de 5 ans et 18 mois et leur mère ont été enfermés au centre de rétention administrative (CRA) de Rennes. Depuis le 12 juillet 2016 et la quintuple condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), il s’agit de la septième famille enfermée en rétention.
Arrivée en France, en 2009, la famille a été séparée avec l’expulsion du père en décembre 2015, vers le Kosovo. Les autres membres de la famille ont été assignés à résidence à deux reprises, depuis juin. Le 5 août, la police est venue chercher la mère et ses deux enfants à leur domicile à Port-Brillet (Mayenne) pour les interpeller et les conduire de force à l’aéroport.
Mme B. a refusé de monter dans l’avion car elle craint de retourner dans son pays. La préfecture de Mayenne a alors décidé de l’enfermer en rétention avec ses deux enfants en bas âge.
La Cimade rappelle que l’enfermement des mineurs est une mesure extrêmement grave. Les centres de rétention sont des lieux particulièrement anxiogènes et traumatisants. Les enfants sont particulièrement vulnérables à ces violences dans un univers carcéral : barbelés, cellules, verrous, vidéosurveillance et forte présence policière.
La Cimade appelle le gouvernement français à ordonner la mise en liberté immédiate de cette famille, et de tirer toutes les conséquences des arrêts de la CEDH (voir le communiqué de presse de La Cimade : La France condamnée cinq fois par le CEDH : l’enfermement des enfants en rétention doit cesser).
La loi doit changer pour mettre fin à l’enfermement en rétention des enfants, y compris à Mayotte.
Une pétition citoyenne a été lancée en ligne pour soutenir cette famille : Port-Brillet : une mère menacée d’expulsion
Auteur: Service communication