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Depuis le 21 août 2011, date d’entrée des insurgés à Tripoli, les immigrés sur place, essentiellement les noirs subsahariens, sont à nouveau pris pour cible.
Depuis le 21 août 2011, date d’entrée des insurgés à Tripoli, les immigrés sur place, essentiellement les noirs subsahariens, sont à nouveau pris pour cible.
Les migrants noirs subsahariens établis à Tripoli vivent dans la peur. Depuis la prise de pouvoir des insurgés, la traque des pros Kadhafi tourne à la traque des noirs. En effet, Mouammar Kadhafi avait fait venir des mercenaires de toute l’Afrique noire auxquels il délivrait la nationalité libyenne en échange de servir ses intérêts. Aujourd’hui, les opposants au régime assimilent les migrants à ces mercenaires. Estimés à près d’un million, les travailleurs non qualifiés présents en Libye sont devenus les victimes collatérales de la rébellion. Le HCR (Haut commissariat aux réfugiés) a déjà exprimé son inquiétude le vendredi 26 août 2011, concernant les violences faites aux migrants restés en Libye.
Photo : Familles nigériennes, tchadiennes et soudanaises évacuées de Misrata a Benghazi. crédit photo : HCR
Pour en savoir plus :
Lire la déclaration de l’AME (Association Malienne des Expulsés) à ce sujet.
Auteur: Service communication
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